La réouverture des marchés à bestiaux au bovin reportée sine die

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La réouverture des marchés à bestiaux de la wilaya de Tizi-Ouzou aux bovins, initialement prévue pour la semaine dernière, n’a donc pas eu lieu. La raison incomberait au report de la réunion, initialement prévue, pour l’installation du dispositif de surveillance des marchés. «En raison des préparatifs des festivités du 60ème anniversaire du 1er novembre, la réunion n’a pu avoir lieu…», nous apprendra l’inspecteur vétérinaire de la wilaya, le Dr Hachemi Karim Kaddour. Il n’en demeure pas moins que le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a fait parvenir à la DSP la décision de réouverture des marchés à bestiaux aux bovins, estimant que l’épizootie de fièvre aphteuse est maîtrisée et que ce dossier était désormais clos. Eminente donc mais pas encore effective, M. Kaddour que nous avons joint par téléphone, hier, dira ne pas avoir d’élément nouveaux quant à la date de cette réouverture des marchés à bestiaux aux bovins. «Les principaux concernés par cette réouverture ne se sont pas encore réunis et je ne puis donc pas me prononcer sur la question», dira-t-il. Un autre arrêté de réouverture doit impérativement venir annuler celui signé par le wali le 31 juillet dernier portant interdiction de tout mouvement de cheptel et de fourrage, après l’apparition de plusieurs foyers de fièvre aphteuse à travers différentes localités de la wilaya. Rappelons que la wilaya de Tizi-Ouzou est l’unes des plus touchées par la propagation du virus aphteux, celle-ci ayant été favorisée par la méconnaissance et le manque d’information des éleveurs et des maquignons quant aux risques encourus, ce qui a accentué les pertes. Certains éleveurs paniqués sont allés jusqu’à brûler les carcasses de vaches mortes ou infectées pour éviter la mise en quarantaine de leurs exploitations, pensant naïvement que l’éloignement et l’incinération des corps de ces dernières, du reste du cheptel, viendraient à bout de ce mal. N’ayant donc pas déclaré ces foyers aux services vétérinaires, ils ont causé des pertes qui auraient pu être évitées. Rappelons également que cette maladie virale hautement contagieuse fut ramenée, par des maquignons sétifiens, de Tunisie, un pays sévèrement touché par la fièvre aphteuse.

Karim Talis

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