4 000 dossiers non encore assainis

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La Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (CASNOS), dont le siège se situe à la nouvelle ville de Tizi-Ouzou, organise, depuis avant-hier et ce durant trois jours, des journées portes ouvertes pour tla sensibilisation et l’information des non-salariés. 

En effet et pour sa première journée, cette manifestation a enregistré une ruée remarquable des non-salariés qui voulaient s’enquérir des avantages mais aussi des devoirs de cette institution étatique. Des visiteurs qui, malgré le mauvais temps, se déplaçaient entre les stands et tableaux d’affichages qui y ont été mis à leur disposition. « Nous sommes venus nous enquérir de nos devoirs mais aussi de nos droits surtout en ce qui a trait à la retraite, l’invalidité et les remboursements », avance un artisan venu de Larbaâ N’Ath Irathen. M. Hamanache, chef de l’antenne locale, que nous avons abordé au stand, a indiqué que « l’objectif de cette initiative est d’informer les non-salariés sur leurs droits et devoirs et que le payement de la CASNOS n’est pas facultatif mais obligatoire ». Pour sa part, M. Boubaker Mourad, directeur régional de la CASNOS, dira que l’administration, elle seule, « est incapable » d’assainir tous les dossiers, notamment les anciens. « Je ne connais aucun pays qui avance d’un pas géant si les citoyens ne suivent pas. Il y a encore 4 000 dossiers à assainir », avancera-t-il. Le directeur régional des trois wilayas, à savoir Bouira, Béjaïa et Tizi-Ouzou, estime que ces portes ouvertes joueront un rôle très important dans la sensibilisation et l’information des non-salariés pour, dira-t-il, « attendre un objectif appréciable qui jusque-là est d’un taux faible qui ne dépasse pas les 40% à l’échelle nationale et de 52% dans la wilaya de Tizi-Ouzou ». Interrogé sur le nombre des ayants droits à la CASNOS, notre interlocuteur soulève que cela constitue le grand hic. « C’est les donneurs de qualité qui doivent nous fournir des données. Malgré la réunion qui s’est tenue, récemment, à Alger où on a réuni pas moins de 17 directions régionales avec tous les secteurs concernés, hélas et à ce jour, il y a que la CNC qui a mis à notre disposition le fichier en question », dira-t-il. Par ailleurs, il avança le chiffre de 21 000 commerçants qui se sont échappés (n’ont affilié à la CASNOS) et de 17 000 redoutables. « Nous demeurons derrière eux, mais ce n’est pas le cas pour les autres catégories d’activités », soulignera-t-il. Toutefois, M. Boubaker affirme que la mission consiste à ramasser les cotisations pour les redistribuer.                

M. Z.

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