De bouche à oreille

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Il est défendable qu’une association culturelle implantée sans grands moyens, dans un hameau reculé fasse, faute de fax et de téléphone, appel à de bouche à oreille pour inviter la presse locale et faire entendre sa voix.Mais, cette manière de procéder est injustifiable, voire risible, lorsqu’il s’agit dune institution disposant de moyens colossaux et, qui plus est, d’un personnel chargé de la communication.Hier, nous avons appris de la bouche d’un confrère que le procureur général animera une conférence de presse. A la question de savoir si une invitation lui était parvenue (ce qui n’était pas notre cas), notre confrère répond par la négative, avant de nous expliquer qu’il l’avait appris de la bouche d’un confrère qui a vu le confrère qui a vu… Bref, on n’est pas loin du mode de communication par tam-tam interposé des Indiens d’Amérique.Nous saisissons cette opportunité pour rappeler à toutes fins utiles, si toutefois en optant pour le bouche-à-oreille, l’intention de ces institutions n’est pas d’exclure tel ou tel titre, que les journaux disposent du moins La Dépêche de Kabylie, d’un fax, au moins ça.

T. Ould Amar

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