Le prix du poulet a grimpé ces derniers jours, dans la commune d’Aït R’zine pour atteindre le tarif exorbitant de 400 DA/kg ! À l’entrée des commerces de vente de volailles et autres rôtisseries, le prix du poulet éviscéré et emballé est affiché à 400 DA/kg, comme pour annoncer la couleur aux clients, lesquels sont restés ébahis devant ce soudain renchérissement de cette viande, laquelle était accessible aux bourses faibles et moyennes il y a seulement quelques semaines! Désormais, si les choses en restaient là beaucoup de citoyens de conditions modestes s’en passeraient de cette denrée essentielle à l’équilibre alimentaire! Interrogés sur cette augmentation inexpliquée du prix du poulet, des vendeurs faisaient la fine bouche, en ne donnant qu’une réponse évasive comme celle-ci : « c’est le marché qui en a décidé ainsi! ». Une réponse qui cacherait mal cet opportunisme, si l’on pouvait l’appeler ainsi, car, dans quelques jours, les citoyens auront à fêter deux événements majeurs, lesquels sont le réveillon et le Mouloud. Et comme il est d’usage durant ces deux fêtes, les ménages mettront la main à la poche dans un geste de sacrifice, vu la cherté ambiante, pour s’offrir du poulet, afin de fêter dans les règles ces deux occasions. Eh oui, le poulet du réveillon et celui du Mawlid, ça va de pair en ce début d’année! Néanmoins, les citoyens risquent de laisser des plumes bien qu’ils ne soient pas des poulets. Avec 400 DA/kg, la facture sera bien salée. Néanmoins, la cherté du poulet emballé pourrait faire l’affaire des vendeurs de l’informel du poulet vivant, lesquels aménagent des points sur les accotements de la RN106, qui passe par cette commune. Une chose est sûre, les ménages à faibles ressources ne manqueront pas de se rabattre sur les poulets vendus dans ces étals pour s’en approvisionner, et ce, même au détriment des règles de l’hygiène, lesquelles se trouvent toujours bafouées par les vendeurs itinérants.
Syphax Y.