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La Soummam et ses hauteurs sous la neige

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À l’image des autres régions du centre et de l’est algérien, toutes les localités de la Soummam culminant à plus de 500 mètres d’altitude étaient, depuis lundi soir, couvertes d’une épaisse couche de neige. Si à Tinebdar, El Flaye, Timezrit ou encore Tiniri et Fetala, la couche de la poudreuse n’était encore que de quelques centimètres, sur les hauteurs d’Akfadou, Adekar ou Chemini, les chutes de neige enregistrées dans la nuit de lundi à mardi et durant la journée de Mercredi étaient par contre très importantes, allant même jusqu’à isoler certaines localités et villages du reste du monde. C’est notamment le cas des villages d’Ikedjane à l’exemple de Tasga, dans la commune de Tifra, dont les habitants se sont retrouvés en ce mercredi dernier privés de pain, car la route du village était coupée à la circulation avant l’intervention des engins de la municipalité pour la rouvrir. Même topo du côté des villages d’Imaghdassen, Ziwi, Mezzoura et Ait Allouane, situés sur les hauteurs de la commune de l’Akfadou, où la vigilance était vraiment de mise. Les déplacements sur le chemin de wilaya CW01 ne sont vraiment pas de tout repos, la neige était très dense en certains endroits. La circulation restait aussi très difficile sur la RN 12 qui traverse la région montagneuse d’Adekar, où sévissaient rigoureusement, neige, brouillard et verglas, le long du tronçon allant de Lambert à Sfayeh. Pour les températures, elles flirtaient avec le zéro Celsius. Il faut dire que durant cette rude période hivernale, qui se répète inlassablement chaque année, et contrairement aux localités de la vallée de la Soummam, le niveau d’alerte est au maximum dans les municipalités situées sur les hauteurs. Dans ces régions montagneuses, dépourvues de moyens matériels, pour faire face aux nombreuses coupures de routes et glissements de terrains qui engendrent inévitablement, de nombreux problèmes, notamment l’isolement des villageois, qui se matérialise dans certains cas, par le manque en denrées alimentaires et gaz butane, les équipes d’ouvriers municipaux et des engins de travaux publics à défaut de chasse-neige, sont mobilisés H24. Dans certains cas et endroits, même les engins des entreprises privées sont mis à contribution.

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Arezki Toufouti

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