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Tizi-Ouzou : 1ères journées postuniversitaires d’ORL au CHU Nedir Mohammed : Ronfler peut tuer !

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Les premières journées postuniversitaires d’ORL, dont le thème est «Les ronchopathies, syndrome des apnées du sommeil (SAS) et pathologies ORL» se sont déroulées au CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou, les 26 et 27 de ce mois de février. Le Pr Abbes Ziri, DG du CHU, a souligné au cours de son allocution d’ouverture, l’importance de ces journées postuniversitaires relatives à l’ORL : «Elles sont importantes pour nous d’autant plus qu’elles se déroulent pour la première fois  ici chez nous et c’est avec une grande fierté que notre équipe médicale du service ORL, dirigé par le Dr. Hasbellaoui, les organise». En sa qualité de chef de service de L’ORL (unité Le Belloua)  et l’un des organisateurs de ces 1ères journées, M. Hasbellaoui, fera un tour d’horizon de ces journées postuniversitaires d’ORL : «Ces journées entrent dans le cadre de la formation des futurs spécialistes, car, il faut le préciser, nous tenons énormément à cette formation qui ne peut que rendre que grands services à notre médecine. Nous nous sommes opposés à ce qu’elles se tiennent à Alger car nous nous sentons capables de le faire avec les moyens et les compétences que nous avons ici à Tizi-Ouzou. Le CHU de Tizi-Ouzou est devenu la plaque tournante de la médecine et de la formation de spécialistes d’ORL». Le thème des journées fut «le ronflement», sur lequel les  médecins intervenants axent leurs travaux. Quelques chiffres  sont donnés, pas trop officiels et pas près de la réalité du terrain car de nombreux «ronfleurs» ne se sont pas manifestés à l’hôpital : «25 % de la population ronflent, dont 5% présentent déjà un Syndrome d’Apnées du sommeil (SAS), une pathologie très fréquente», dira-t-il. Les conséquences de ce SAS sont parfois fatales. Il explique : «A un moment donné du sommeil et du ronflement, la respiration se coupe et cela peut être dangereux pour le malade : problème respiratoire, vasculaire et surtout … mort subite». Quant à la prise en charge de ce type de maladie au niveau de l’unité de Belloua, le Dr Hasbellaoui ne cache pas  sa satisfaction : «La prise en charge date de deux ans et demi durant lesquels nous avons recensé environ quatre-vingts (80) cas sur lesquels nous avons fait des enregistrements. Certains malades vont bénéficier d’une intervention chirurgicale, d’autres seront traités». Le chef de service ORL situe la tranche d’âge  «entre 30 et 50 ans. 52% des femmes et 64% des hommes sont atteints de cette pathologie». Le Dr Hasbellaoui se dira réconforté : «cette pathologie est très rare chez l’enfant sauf s’il présente de  grosses amygdales et des végétations». Interrogé sur le traitement, il dira : «Nos pourrions citer trois types de solutions  qui  pourraient intervenir: soit une intervention chirurgicale, soit l’emplacement d’un appareil, soit suivre le malade par un traitement approprié dont la pratique du sport est plus que nécessaire». Durant la journée d’avant-hier, jeudi, une douzaine de communications ont été animées et sept autres étaient prévues pour le lendemain, vendredi. Y ont participé des spécialistes venus de Béni Messous, Aïn Nadja, Mustapha Bacha, Hussein Dey, Sidi Bel Abbès, Oran et bien entendu du CHU de Tizi-Ouzou et de l’unité le Belloua. A l’issue de ces journées, des recommandations sont attendues.

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Arous Touil

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