Le Cnapest-Elargi boycotte les examens du 2ème trimestre

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La grève ouverte initiée par le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest-Elargi) se durcit et s’élargi. Cette entité syndicale ne compte en aucun cas renoncer à son mouvement de grève ouverte déclenché depuis le 16 février dernier. Cette entité syndicale a tenu, comme prévu, son Conseil de wilayas avant-hier, où les adhérents du syndicat ont appelé la base à procéder au boycott des examens prévus à partir d’hier. En effet, le Cnapest-Elargi a boycotté hier les examens du deuxième trimestre. Le Conseil de wilayas a insisté également sur l’organisation des rassemblements de protestation devant le siège du ministère de l’Education et les Directions de l’éducation. Le Conseil de wilayas a proposé aussi l’organisation d’une marche qui partira des wilayas vers le ministère de l’Education et le Palais du gouvernement. Selon le chargé de communication et de l’information au sein du Cnapest-Elargi, M. Messaoud Boudiba, « le Conseil de wilaya a opté pour la radicalisation de son mouvement de protestation pour faire pression sur le ministère de tutelle afin qu’il prenne en charge sa plate-forme de revendications ». Le Cnapest-Elargi veut à travers ces actions de contestation dénoncer «le silence mort» de la tutelle. Il dénonce par la même occasion les menaces de ponctions sur salaire et de licenciement proférées par la ministre de tutelle à l’égard des enseignants grévistes. Ce syndicat a, à cet effet, appelé les conseils des wilayas à procéder au boycott du travail administratif au niveau de tous les établissements scolaires. Le Cnapest estime que «la responsabilité est celle du ministère, lequel devrait agir avec clairvoyance concernant l’avenir de toute la corporation». La même source fera savoir, en outre, que le conseil national du Cnapest-Elargi se tiendra dans les jours à venir pour trancher sur la possibilité de radicaliser son mouvement de protestation en organisant une marche qui partira des wilayas vers le Palais du gouvernement et le siège du ministère de l’Education. Ce syndicat a réitéré son attachement à sa plate-forme de revendications qui se résume en «une intégration, sans distinction, aux grades de base, en instituant la catégorie 11 pour les enseignants du primaire, et la catégorie 12 pour les enseignants du moyen, tout en définissant le mécanisme permettant le passage des grades de base aux grades supérieurs (principal et formateur) créés par le nouveau statut particulier». Rappelant que la réunion, qui a regroupé le 18 février dernier, la ministre et les syndicats autonomes du secteur, n’a pas été du goût des membres du Cnapest-Elargi qui ont fini par quitter la salle avant sa fin, étant donné que la tutelle n’a pas retenu le point de leurs revendications dans l’ordre du jour établi.

L.O.Challal

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