Dans un communiqué portant le n° 01/2015, le syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle annonce une grève pour les 9 et 10 du mois courant. Les syndicalistes déclarent être prêts à débattre sur la distribution des 06 logements de fonction aux travailleurs sur la base de critères réglementaires, la désignation d’une commission nationale ou de wilaya pour la prise en charge dudit dossier de logements afin de convaincre tous les postulants et, enfin, ils exigent un suivi sérieux des carrières des travailleurs du fait qu’il y a absence de planning de gestion de ces dernières. Paradoxalement, tout en relevant que la situation au niveau du secteur de la formation professionnelle à Béjaïa s’est nettement améliorée depuis la venue du nouveau directeur, les rédacteurs du communiqué dénoncent le comportement de certaines personnes affiliées à un autre syndicat, lesquelles ne cessent de créer un climat malsain depuis l’assemblée générale organisée en date du 25 février par l’administration, à laquelle la majorité du personnel avait assistée. Ce « groupuscule syndical» semble, selon le SNTFP, vouloir chercher ses propres intérêts alors qu’il ne représente que lui-même, du fait qu’il n’arrive plus à convaincre ni par sa composante humaine, ni par ses actes, encore moins par son programme. D’ailleurs, le personnel avait refusé l’installation d’une commission d’attribution de 4 des 6 logements réalisés pour absence d’assurances de bien faire, sachant que beaucoup de travailleurs résident à plus d’une soixantaine de kilomètres de leurs lieux de travail et cumulent, pour leur majorité plus d’une vingtaine d’années d’ancienneté. Ils concluent en déclarant que le premier responsable du secteur n’est pas, réellement, informé de tous les problèmes des travailleurs, en particulier celui relatif aux logements, ce qui fait perdre espoir aux travailleurs de voir, un jour, leur situation régularisée. Toutefois, ils disent ouverts à un dialogue qui mettra les intérêts des centres en particulier, et du secteur en général, au dessus de toute autre considération.
A. Gana