Plusieurs éboulements enregistrés

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Plusieurs éboulements ont été enregistrés ces derniers jours dans certains villages de la localité comme Ahrik et Ouizguene, ou encore au niveau du chef-lieu d’Ait Ziki. Néanmoins,  le plus grave d’entre eux serait celui constaté à Hidjeb, dans la commune d’Illoula Oumalou. En effet, Hidjeb s’est trouvé isolé suite aux glissements de terre survenus sur la piste qui mène d’Ighil vers le chef-lieu de la commune Tharga Boujebel. Une autre piste menant cette fois vers Assif N’Sahel est dans un état de dégradation avancé et risque de subir le même sort. Karim Belkebir,  membre du comité du village Hidjeb, nous a indiqué que des rochers sont tombés sur l’école primaire du village. Belkebir a signalé que cet éboulement n’est pas le premier du genre dans ces lieux, car, depuis quelques années, ce problème a été soulevé et a été traité provisoirement, et voilà qu’il resurgit maintenant, suscitant la panique des citoyens. A Ouizguene, un glissement de terrain s’est produit au niveau du chemin El Insar, fréquenté par la majorité des villageois, notamment les enfants de Thakhlidjt qui l’empruntent pour rejoindre leur école primaire. Un citoyen a affirmé que ce phénomène dure depuis une année, sans qu’il ne soit bien pris en charge. Même son de cloche au village Ahrik, qui n’est pas non plus épargné par ce phénomène. « Un glissement de terrain est survenu depuis cinq ans au niveau de la cantine scolaire, dont les travaux ont été entamés depuis 2009. Les villageois ont alerté les autorités qui ne cessent de promettre d’intervenir, mais elles n’ont pas bougé le petit doigt à ce jour. Ce glissement entrave tous les projets de développement, à l’image d’un centre de tri que le village compte réaliser et le revêtement des routes. Nous demandons aux autorités de mettre les dispositions nécessaires dans les plus brefs délais », dira Belabas Rabie, représentant du comité de village. Un autre éboulement a été signalé par les habitants d’Ait Ziki, survenu cette fois-ci près de la police communale, où un poteau risque à tout moment de tomber. Les citoyens sont en état d’alerte et ne passent par ce chemin que par extrême nécessité. Ils interpellent l’intervention immédiate des services concernés.

Fatima Ameziane

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