Les examens dans les lycées à partir de mercredi prochain

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Alors qu’on s’attendait à la suppression des examens du deuxième trimestre, notamment dans les lycées, en raison du débrayage de cinq semaines des enseignants, les dites épreuves auront finalement lieu au cours de cette semaine. Celles-ci ne seront cependant programmées, du moins dans de nombreux établissements de Boumerdès, que pour les élèves de première et deuxième année. « Vu le retard accumulé les enseignants se concerteront au préalable, avec leurs classes respectives, avant le début de ces compositions », nous a fait savoir, hier, un membre du bureau de wilaya du Cnapest, M. Boukhaled, précisant qu’il est surtout question de préparer psychologiquement les élèves. Ces derniers appréhendent en effet le redoublement ou l’exclusion, faute de bons résultats, à cause de l’insuffisance des cours réellement dispensés dans différentes matières. « Nous n’avons eu droit qu’à une révision rapide des cours au retour des vacances de printemps ». C’est le résumé des inquiétudes de nombreux élevés concernés, dans les établissements secondaires du chef-lieu de wilaya. « Pour nous, il n’y a pas de BAC à passer le 07 juin prochain, mais nous risquons d’être éjectés de l’école, vu les faibles moyennes déjà acquises au premier trimestre », s’alarmera encore un groupe d’élèves  de deuxième année de la filière scientifique. Ces élèves, même s’ils ne sont pas concernés par les examens de fin d’année, disent craindre que le retard causé par le long débrayage aura indubitablement un effet négatif sur leur rendement solaire en tant que candidats au bac l’année prochaine. Le ministère de tutelle avait annoncé un rattrapage des cours pour les terminales, mais l’on avait paradoxalement oublié que tous les lycéens ont accumulé du retard, même s’ils ne passeront le BAC que dans une année ou deux. A Boumerdès, ces derniers passeront donc leurs épreuves du deuxième trimestre à partir de mercredi prochain. Certes, seuls les cours dispensés seront tenus en compte, mais les carences risquent de se faire ressentir dans les paliers supérieurs, notamment celui ponctué par un examen d’entrée à l’université. De  nombreux élèves, conscients de cet état de fait, disent penser dès maintenant à s’inscrire aux cours de soutien, même durant les vacances d’été s’ils le peuvent. Et dire que les instances éducatives projettent de mettre fin, par des moyens strictement pédagogiques, à cette activité de l’enseignement parallèle.  

Salim Haddou

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