Faible taux de suivi

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C’est aujourd’hui que la marche de contestation à laquelle a appelé la coordination des corps communs des secteurs des œuvres universitaires, des collectivités locales, de la formation professionnelle et de l’éducation nationale, aura lieu. Elle se fera à partir de la Maison de la culture Taos Amrouche jusqu’au siège de la wilaya, où il est prévu l’organisation d’un sit-in avec prise de parole. Outre cette marche, les corps communs ont observé une grève de deux jours, hier et aujourd’hui, pour exiger quelques revendications socioprofessionnelles. Le décret d’application de l’abrogation de l’article 87 bis, la révision des statuts particuliers, la nomination des contractuels et la révision des régimes indemnitaires sont, entre autres, quelques unes des revendications. Le taux de suivi de la grève dépasserait, au premier jour, les 90% au CFPA garçons de Béjaïa alors qu’il serait de 0% à celui d’Akbou. C’est du moins, les chiffres avancés par deux syndicalistes desdits établissements, joints par téléphone. Au niveau des œuvres universitaires, c’est un autre son de cloche. « Il n’y aurait pas eu de grève, hier, et c’est plutôt aujourd’hui que les travailleurs l’observeront tout en participant à la marche et au sit-in prévus », déclarera un ancien syndicaliste de la coordination des corps communs que nous avons, également, joint par téléphone. Un membre de l’intersyndicale avancera le taux de 45% de suivi à travers la wilaya de Béjaïa. C’est lors de la réunion tenue le 25 mars dernier que le bureau de l’intersyndicale des corps communs, ouvriers professionnels et agents de sécurité de la wilaya de Béjaïa a décidé des deux jours de grève et de la marche de protestation, car ayant constaté que les pouvoirs publics n’ont réservé aucune suite favorable à leurs doléances ni tenu leurs promesses relatives au rétablissement de cette frange ouvrière dans ses droits légitimes.                  

 A. Gana        

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