Le comité de village de Draâ Sachem, à quelques encablures de la ville, n’a pas attendu que des opérations de revêtement et d’aménagement soient inscrites pour cette localité. En effet, après une réunion du bureau et une assemblée générale, il a été décidé de procéder au volontariat afin de réfectionner les pistes du village. «Nous avons discuté ce problème au sein du comité. Et nous nous sommes entendus qu’il était possible de réparer certaines pistes de désenclavement déjà existantes. Alors, nous avons pris attache avec les responsables de l’APC qui ont été entièrement d’accord avec cette proposition. Ainsi, des aides nous ont été alors accordées», nous confiera un membre dudit comité. Ces aides, nous apprendra notre interlocuteur, sont des moyens de l’APC ainsi que certains engins appartenant à des entreprises privées. «Tout d’abord, nous ramenons du tuf d’Ouled Nacer sur les hauteurs de la ville. Puis, nous l’étalons sur ces pistes. Les compacteurs à leur tour lui donnent l’assise voulue», ajoutera le même membre. Pour le moment, ils ont réalisé les accotements du chemin communal qui traverse leur village. «Ce sont des actions que nous menons le vendredi. Nous sommes au troisième vendredi de volontariat», précisera la même source. Quant au nombre de pistes à aménager, elles sont nombreuses. «Actuellement, nous sommes à la quatrième piste», notera un autre membre du même comité. Il faut souligner que le village de Draâ Sachem est à vocation agricole si bien qu’il y a aussi des pistes agricoles qu’il faudra prendre en charge. «Nous avons d’autres opérations en la matière. Notre village s’attelle aussi à organiser d’autres volontariats concernant l’environnement», conclura notre premier interlocuteur. Dans ce village, de nombreuses opérations sont à l’actif du comité qui a même participé à la réalisation d’une conduite d’eau vers le réservoir d’eau. Malheureusement, ce dernier n’est pas encore mis en service. D’ailleurs, nos interlocuteurs ont saisi cette occasion et ont interpellé les responsables concernés à ce sujet, d’autant plus que c’est la seule infrastructure hydraulique pouvant emmagasiner cette denrée pompée à partir des réservoirs de la ville.
Amar Ouramdane