Le mouvement associatif en veille

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Timizart, à 30 kms au Nord-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, est l’une des localités où le mouvement culturel est réduit à néant. En effet et même si beaucoup d’associations culturelles disposant pourtant d’un agrément, ont été créées, il est rare de voir l’une d’elles organiser une activité même pour marquer les dates symboliques telles le 20 avril, le 12 janvier,… Selon un habitant du village Abizar, de la même commune, ayant déjà été dans le mouvement associatif: «C’est bien pour une association culturelle d’organiser des actions à chaque occasion, mais sa tâche ne doit pas se limiter à cela, car elle est considérée comme un guide de la société. Les adhérents d’associations doivent montrer l’exemple aux jeunes générations, notamment les enfants, en matière de culture et d’éducation». Et de continuer : «De nos jour, hélas, les associations n’honorent plus cette mission. Pire encore, certaines d’entre elles, pourtant bien connues sur le terrain de par les activités organisées par le passé sont en train de se dissoudre petit à petit. Elles n’ont plus d’adhérents, et leurs bureaux exécutifs se réduisent à 03 ou 04 membres». Comme raisons de cette inertie, des membres de l’association «Tussna», activant au village Abizar, avancent «Le manque de moyens et l’insignifiance des subventions accordées aux associations». Ces mêmes membres évoquent, par ailleurs, l’indisponibilité d’infrastructures culturelles dans la région, comme un grand obstacle entravant l’essor du mouvement associatif dans la région. «Nous devons, à chaque fois que nous organisions une activité solliciter mille et une directions et tout cela pour qu’on nous autorise la tenue de notre activité dans la cour de l’école primaire de notre village», diront-ils.

Noureddine Tidjedam

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