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Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de l’Agriculture, est confiant : «Nous pouvons réduire notre dépendance alimentaire»

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Le ministre de l’Agriculture et de développement rural, Sid Ahmed Ferroukhi, a mis l’accent, hier, à Alger, sur l’importance de développer des capacités à l’exportation. «Nous pouvons réduire notre dépendance alimentaire et gagner des marchés à l’exportation. Nous ne pouvons pas consommer tout ce que nous produisons. Il est impensable de rester dans cette logique», a affirmé hier, M. Ferroukhi, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne 3 de la radio nationale. Selon lui, il s’agit là d’un défi qui est en train d’être relevé et qui «ne demande qu’à être poursuivi et appuyé par une série de mesures d’accompagnement». Dans ce sillage, le ministre a fait état de plusieurs actions qui ont été entreprises sur le terrain, notamment dans les wilayas du sud. Il s’agit de l’identification de plus de 80 pôles agricoles, réalisant environ 30% de la production agricole nationale. Selon M. Ferroukhi, elles ont besoin d’être accompagnées en matière de logistique et de transformation de leurs produits. «Aujourd’hui, il faut venir en complémentarité à ce qui a été fait et ramener de la valeur ajoutée», a-t-il dit, avant de souligner la nécessité de diminuer les importations et aller vers l’exportation. Le ministre a signalé que son secteur va être solidement appuyé par des investissements privés, de l’ordre de 500 milliards de dinars pour les quelque 350.000 hectares de terres attribuées par le biais de la concession. «Ils vont venir s’intégrer dans ce tissu de pôles agricoles constitué de filières de production végétale, à savoir le blé dur et la tomate industrielle, notamment, et animale pour la production de viande et de lait», a-t-il dit. Le premier responsable du secteur de l’agriculture n’a pas écarté la possibilité de porter les quotas d’exportation de 7.000 tonnes de pomme de terre, réalisés récemment, à 70.000 tonnes. Il a ajouté dans ce sens que cela se fera à travers l’encouragement des agriculteurs à développer des variétés adaptées à la demande étrangère et en multipliant les efforts, pour mieux organiser les moyens logistiques aux ports et aéroports pour faciliter les opérations d’exportation.

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Samira Saïdj

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