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La ministre de l’Education persiste et signe : «Le dossier des contractuels est clos»

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La ministre de l’Education nationale Nouria Benghebrit, a affirmé, hier à Alger, que le gouvernement a géré d’une manière sage le dossier des enseignants contractuels.

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«Le gouvernement a répondu favorablement aux enseignants contractuels, concernant la valorisation de l’expérience professionnelle. Le plus important est l’application des textes de lois qui s’articulent autour du principe de l’égalité des chances pour tous les citoyens», a indiqué Mme Benghebrit, lors de son intervention au forum de la radio nationale. Répondant aux enseignants contractuels qui continuent leur action de protestation, la ministre dira : «Celui qui est compétent ne doit pas avoir peur du concours. Le dossier des contractuels est clos», a-t-elle souligné avant d’ajouter : «La loi est claire là-dessus, pas de recrutement sans concours». Tout en reconnaissant leur droit à la protestation, la ministre a mis l’accent, également, sur le droit des citoyens à la sérénité afin que «le concours de recrutements des enseignants se déroule dans de bonnes conditions», a-t-elle dit.

Près d’un millions d’inscrits au concours de recrutement des enseignants

Mme Benghebrit a fait état de près d’un million de diplômés qui se sont inscrits à ce concours et qui sont en train de retirer leurs convocations. Elle a souligné que son département s’est engagé à garantir la transparence et la crédibilité de ce concours, à l’issue duquel 28 000 nouveaux enseignants seront recrutés, en prévision de la prochaine rentrée scolaire. «Ce concours est sous la responsabilité de l’office national des examens et concours (ONEC), qui est très professionnel dans ce domaine», a-t-elle lancé. A cet effet, Mme Benghebrit a indiqué que son ministère a mis en place tous les moyens nécessaires pour réussir cet évènement. Elle a précisé dans ce sens, que l’orientation des candidats à travers les communes se fera d’une manière juste. «La sélection se fera sur la base du mérite», a-t-elle assuré. Et d’ajouter : «Notre but c’est de garantir la transparence et de regagner la confiance des candidats», a-t-elle souhaité. Pour ce qui est de la formation, la ministre a fait savoir que les inspecteurs ont reçu des instructions pour prendre en charge les nouvelles recrues, dès le mois de juillet prochain.

Cinq ans d’exclusion pour les tricheurs au baccalauréat

S’agissant des examens de fin d’année, notamment celui du baccalauréat, la première responsable du secteur de l’éducation a mis en garde contre toute tentative de triche, y compris l’utilisation des téléphones portables. «La sanction est extrême. Nous ne permettrons à quiconque de toucher à la crédibilité de cet examen», a martelé Mme Benghebrit. Par ailleurs, l’invitée de la radio a indiqué que son département vise à adapter la deuxième génération des réformes du système éducatif aux défis du développement durable. Elle a fait savoir, dans ce sens, que le système d’évaluation sera révisé dès la prochaine année scolaire. L’élargissement de l’enseignement de la langue amazighe figure également parmi les buts du ministère de l’Education, a-t-elle soutenu. Ces nouveaux programmes mettront-ils fin au phénomène des cours particuliers ? La ministre a estimé qu’elle ne pouvait le garantir, notamment pour les élèves des classes terminales, «car ce phénomène est devenu un signe de solidarité de la part des parents», a-t-elle justifié. Cependant, elle a affirmé que le recours des élèves du cycle primaire aux cours particuliers demeure «inacceptable».

Samira Saïdj

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