Création d'une synergie locale avec les associations

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La maison des associations de Béjaïa, sise à la cité Remla, au chef-lieu de wilaya, a abrité, mercredi dernier, une réunion de travail dans le cadre du renforcement du partenariat entre l’agence de développement social (ADS), les associations et les entreprises citoyennes, ayant pour objectif la mise en place d’une dynamique sociale pour la prise en charge effective des besoins des populations défavorisées. Six associations activant dans la wilaya de Béjaïa, en l’occurrence Tudert d’aide aux malades cancéreux, Cœur généreux et main tendu, Défi pour handicapés de Seddouk et Beni Maouche, Défi d’Aokas, Tigheri Ait Smail et, enfin, l’association Ikhoulef d’Akbou, ont pris part à cette réunion de travail, en présence du directeur de la direction de l’action sociale (DAS) et du directeur régional de l’ADS ainsi que des responsables des cellules de proximité de solidarité de Béjaïa. Selon Moukhetari Zouhir directeur de l’antenne régional de l’ADS, l’objectif de cette réunion «est la création d’une synergie locale entre l’institution étatique et les associations identifiées par les cellules de proximité et de solidarité activant sur le terrain, et les assister par un appui technique et par la formation en vue d’encourager et d’améliorer la prise en charge de leurs projets associatifs». Un travail d’identification des besoins des populations vulnérables, ciblées par le biais d’une approche participative (association-population), sera effectué au préalable par les leaders associatifs. Ensuite, l’ADS intervient pour l’accompagnement des associations dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs projets par la création d’une dynamique locale animée respectivement par l’ADS, les partenaires économiques et le mouvement associatif. «Cette réunion avec les associations constitue la première étape vers la création de cette synergie d’efforts et de savoir-faire. La deuxième étape consiste dans la formation des cadres associatifs sur le montage et la gestion de projets», nous a expliqué Azibi Mebrouk, cadre associatif, psychologue et coordinateur de la cellule de proximité et de solidarité d’Amizour. Par ailleurs, ce dernier a précisé que seules les associations ayant fait leurs preuves sur le terrain sont concernées par cette démarche. «Pour un début, nous avons choisi six associations qui activent réellement sur le terrain. Il y a bien sûr d’autres associations sérieuses existant sur le territoire de la wilaya, qui renforceront plus tard cette synergie. La tâche principale de l’ADS est d’assurer une formation de qualité aux cadres associatifs. L’ADS ne va pas financier à elle seule tous les projets proposés par ces associations, mais elle va les aider à chercher le financement auprès, notamment, des partenaires économiques», a affirmé M. Azibi.

Boualem Slimani

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