Possibilité de rééchelonner les dettes

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Du nouveau pour les bénéficiaires des projets ANSEJ en difficulté financière. En effet, ces derniers peuvent, désormais, bénéficier d’un rééchelonnement de leur dette bancaire, a annoncé jeudi dernier le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi. Selon le premier responsable du secteur, l’ANSEJ ne dispose pas d’un mécanisme pour traiter les projets en difficulté financière. Par contre, les banques peuvent adopter le principe de traitement au cas par cas concernant les dossiers des jeunes porteurs de projets désireux de relancer leurs projets. Cependant, les jeunes concernés doivent répondre à certaines conditions, dont la disponibilité des équipements financés par crédit bancaire au niveau de l’entreprise, a indiqué le ministre lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la Nation. Ces bénéficiaires, a-t-il dit, ne doivent pas avoir fait l’objet d’une transaction commerciale, a rappelé le ministre. Le jeune porteur de projet doit, également, s’engager à rembourser une partie des redevances, dont le taux de remboursement sera fixé, de commun accord, entre le promoteur et la banque, a-t-expliqué, avant d’ajouter que le dossier en question ne doit pas avoir été transféré au Fonds de garantie des crédits (FGAR), pour indemnisation.

Pas de licenciement de femmes douanières pour port du voile

Le ministre a, à cet effet, appelé les jeunes porteurs de projets concernés par ces mesures à se rapprocher des agences bancaires en vue d’examiner le rééchelonnement de leur dette et la relance de leurs activités. Par ailleurs, le ministre des Finances a démenti catégoriquement le licenciement des travailleuses dans le corps des douanes dans la wilaya de Laghouat, en raison du port du voile. Il a affirmé que «la Direction générale de douanes (DGD) n’a licencié aucune travailleuse à cause de sa tenue», indiquant que : «l’équité homme/femme dans les droits et devoirs, est un principe constitutionnel». Le ministre a insisté sur le fait que la DGD était une « institution officielle régie par les lois de la République ». Les travailleurs de cette institution ont des droits et obligations, dont le port de l’uniforme pendant l’accomplissement de leurs missions, conformément à l’article 39 de la loi 207-79 de juillet 1979, portant code des douanes amendé et complété, a ajouté le ministre.

L. O. CH

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