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BAC-2017 Session spéciale retardataires : Le CLA persiste dans son rejet

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Le conseil des lycées d’Algérie (CLA) prévoit un taux de 45% de réussite au Baccalauréat. Cette entité syndicale s’appuie sur une comparaison des estimations des enseignants correcteurs dans les différents centres de correction. Par ailleurs, et en ce qui concerne la session ordinaire pour les retardataires et les absents de la session juin 2017, qui sera organisée du 14 au 18 de ce mois de juillet, le CLA a réitéré son refus de cette décision. «Cette décision politique et non pédagogique ne fut pas prise par le ministère de l’Education nationale. Pour cette raison, le CLA réaffirme son refus de participer à celle-ci», lit-on dans le communiqué de cette formation syndicale. De ce fait, ce syndicat décline toute responsabilité concernant les retombées de cette décision qui constitue, selon lui, «un précédent grave dans les annales du baccalauréat». Réuni le 8 juillet dernier, et après un long débat, le CLA dénonce «l’anarchie qui a caractérisé la signature, le 06 juillet dernier, des procès-verbaux de sortie des enseignants, anarchie observée dans certains établissements scolaires». Il exprime aussi sa consternation de voir certains chefs d’établissements annuler certaines spécialités dans la branche techniques mathématiques (TM). Ceci constitue, selon la même source, «une forme grave de dépassement et de désobéissance aux recommandations de la ministre de l’Education Nationale qui a demandé l’ouverture des 04 spécialités techniques en TM». Il explique dans ce sens, que «ce dangereux comportement de ces proviseurs entraînera une diminution des postes budgétaires et constitue une attaque contre la technologique». En outre, le CLA dénonce «une atteinte au repos et aux vacances des fonctionnaires de l’éducation dont la durée s’amenuise d’année en année». Pour ce qui de la gestion des œuvres sociales, le CLA a exprimé son inquiétude quant «au blocage constaté dans la gestion des œuvres sociales dans certaines wilayas, sans qu’aucune intervention de la tutelle ne soit observée, ce qui pénalise le fonctionnaire». Dans ce cadre, le CLA réitère sa revendication d’ «une gestion décentralisée des œuvres sociales». Il demande aussi au ministère de l’Education nationale «d’œuvrer pour l’obtention d’une autorisation spéciale en ce qui concerne les promotions automatiques et cela après l’utilisation totale du quota des 45 000 postes de promotion prévu jusqu’à juin 2017», et ce, «en attendant la parution du nouveau statut des travailleurs de l’éducation». Par ailleurs, le CLA s’’interroge sur «le sort des postes de promotion de grade professeur principal de l’enseignement secondaire dans les wilayas où ils ne furent pas attribués totalement».

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L. O. Challal

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