Les élections locales du 23 novembre constituent actuellement le principal sujet de discussion des citoyens de la commune d’Aït-Smaïl. Bien avant le lancement de la campagne électorale, les commentaires et les pronostics avaient déjà commencé. Qui succédera au FFS en place depuis douze ans ? Une interrogation qui revient sur toutes les lèvres. Des cinq têtes de listes en lice, deux sont des novices dans la politique locale. Il s’agit de Samir Amari, fonctionnaire d’Algérie-Poste, candidat RCD, et Allaoua Mohamadi, architecte, pour la liste citoyenne parrainée par le RPR. Quant aux autres, ils sont déjà rompus à l’exercice politique, soit comme maires soit comme élus. La liste du FLN est conduite par Mustapha Kerrache, retraité de l’éducation nationale, celle du RND est conduite par M. Abderrahmane Amari, retraité, quant au FFS, le parti a reconduit M. Sadek Rebaï, ancien adjoint maire et P/APC depuis six mois en remplacement de M. Nacer Abdoune élu député en mai. De l’avis des observateurs, nonobstant d’infimes dépassements verbaux enregistrés çà et là et vite oubliés, la campagne électorale se déroule dans de bonnes conditions malgré la gêne occasionnée par la pluie et le froid de ces derniers jours. Les militants et sympathisants des différentes listes se convient à des discussions et des débats dans la bonne humeur et sans aucune animosité. Pour l’heure, nul n’est en mesure d’avancer le moindre pronostic sur la liste qui arrivera en tête le 23 novembre prochain. Néanmoins, le FFS part avec une légère avance, sans toutefois pouvoir parier sur une majorité absolue. Chaque tête de liste multiplie les tentatives et diversifie les stratégies pour convaincre et rallier le maximum d’électeurs à son plan d’action. On notera également que même si le numérique s’est grandement immiscé dans la campagne qui se fait aussi sur les réseaux sociaux, les anciennes méthodes demeurent d’actualité et toutes les listes ont opté pour les rencontres de proximité. Les tractations ont d’ores et déjà commencé, en filigrane, pour récupérer le maximum de voix le jour J. Signalons par ailleurs qu’à Aït-Smaïl le civisme et le fair-play ont primé sur la ferveur de la compétition. Un candidat du FLN a prêté son garage aux candidats du FFS pour qu’ils y animent un meeting ! Un geste salué par la population.
Saïd M.