Accueil National «C’était quelqu’un qui aimait l’art»

Rabah Ouferhat, chanteur : «C’était quelqu’un qui aimait l’art»

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«Nos condoléances les plus sincères à la famille d’Amar Sghir, que Dieu l’accueille en Son vaste paradis. C’est un artiste que je connaissais depuis longtemps, je l’avais rencontré à Alger au tout début de ma carrière. C’est quelqu’un qui aimait beaucoup la chanson et l’art en général. Malheureusement, il est tombé malade dès le début de sa carrière, ce qui a perturbé sa production. Je n’oublierai jamais son interprétation de la chanson «A lmut tagheddart aygher tuwid yemma», d’Aït Meslayene. Il avait perdu sa mère et la chanson le bouleversait à chaque fois qu’il la chantait. Il nous a laissé près de 20 chansons. Heureusement, nous avons pu lui organiser un hommage de son vivant à la maison de la culture, en collaboration avec la direction de la culture de Tizi-Ouzou».

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Salah Aït Ziane, chanteur

«C’était un féru de la poésie de Si Mohand Ou M’hand»

«Dda Amar est un ami et un voisin. Depuis mon jeune âge, j’aimais l’écouter jouer de la guitare et chanter. J’ai eu la chance de devenir son ami. Il m’a beaucoup appris. Il connaissait beaucoup d’artistes et ne tarissait pas d’anecdotes sur eux. Il connaissait très bien la poésie de Si Mohand Ou M’hand. Il était aimé de tous, il discutait avec tout le monde. Que Dieu ait son âme»

Bouderbali, wali de Tizi-Ouzou

«Nous sommes là pour lui rendre hommage»

«Nous sommes venus pour lui rendre hommage et présenter nos condoléances à la famille. Nous nous faisons un devoir de nous déplacer, à chaque fois que c’est possible, surtout quand il s’agit de personnalités qui ont tant donné à la culture de la région. Et Amar Sghir en fait partie. Nous ne devons pas l’oublier».

«C’était un grand artiste»

«Notre frère Amar Sghir était un grand artiste. Nous nous sommes connu en 67-68 et depuis nous sommes restés de très bons amis. Même après qu’il a arrêté de chanter, en 1970, nous avons continué à nous voir. Que Dieu l’accueille en Son vaste paradis»

Goumeziane Nabila, directrice de la culture

«C’est une grande perte»

«C’est une grande perte pour notre culture. Amar Sghir est grand artiste qui a laissé un riche répertoire en chansons et en musique. C’est quelqu’un qui a propulsé et aidé beaucoup d’artistes. C’était un grand artiste et un grand homme modeste et humble. C’est d’ailleurs le propre des grands artistes. Nous nous engageons auprès de ses enfants, s’ils le veulent, à aider à sortir sa biographie. Que Dieu accueille le défunt dans Son vaste Paradis, ainsi que tous les artistes décédés».

Nouredine, le fils du défunt

«Mes remerciements à tous !»

«Je tiens à remercier tous ceux qui sont venus rendre un dernier hommage à mon père. J’ai eu la chance de passer beaucoup de temps avec lui avant sa mort, car l’idée d’écrire sa biographie avait germé dans mon esprit. Il m’a raconté des pans entiers de sa vie. Il a vécu à Alger, en Tunisie, puis en France. Il a travaillé avec tous les grands artistes de son époque. Il m’a appris à jouer de la guitare, d’ailleurs, deux jours avant son décès, nous échangions encore quelques airs de chansons. Il a laissé plusieurs titres inédits».

Propos recueillis par Mhana Boudinar

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