Conseil national du SAP aujourd’hui

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La sortie de crise ne semble pas être en vue. La dernière rencontre qui a regroupé le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) et le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière n’a rien apporté de nouveau. Le premier responsable du secteur tente, à travers cette énième réunion, de calmer les esprits et de trouver un terrain d’entente avec les grévistes, au moment o&ugrave,; un vent de colère souffle sur son département et risque de s’amplifier si une sortie de crise n’ait pas lieu. Contacté hier par nos soins, le président du SAP a affiché son mécontentement vis-à-vis de cette rencontre qui, selon lui, «n’a pas apporté de nouveau par rapport aux préoccupations de la corporation paramédicale.» «La rencontre qui nous a regroupés mercredi passé durant six heures s’est soldée par un échec», a déploré le même interlocuteur. «Cette réunion s’est soldée par un protocole d’accord mais tout reste au stade des promesses», se désole le président du SAP, avant d’ajouter : «Le ministère de tutelle aurait dû régler au moins le problème des syndicalistes licenciés.» Ce syndicaliste a dénoncé le fait que la direction de santé publique refuse à ce jour d’exécuter la décision de la tutelle portant réintégration des syndicalistes licenciés. De ce fait, M. Lounes Ghachi a brandi la menace de poursuivre sa lutte syndicale jusqu’à satisfaction totale des doléances de cette catégorie de travailleurs. Selon lui, le SAP convoquera son conseil nationale aujourd’hui pour évaluer la situation des lieux et décider de la suite à donner à leurs mouvement de protestation. Rappelons, en outre, que cette entité syndicale revendique «la classification des paramédicaux, des sages-femmes, AMAR et des biologistes dans les catégories des métiers pénibles, lancés à grandes pompes par le ministre de tutelle à travers les différents médias.» Ces revendications concernent, également, l’attribution des primes d’encadrement et de qualification et la nomination des paramédicaux, sages-femmes, AMAR et biologistes à des postes de responsabilités ayant un rapport avec leurs activités.» Le SAP appelle, également, la tutelle à promouvoir la progression des carrières des IDE et aides-soignants dans le statut. Il demande, aussi, la régularisation des paramédicaux licenciés en science infirmière diplômés de l’université, ainsi que les promotions sorties des instituts supérieurs paramédicaux. Pour ce qui est de la formation, ce syndicat met en garde contre toute remise en cause du système LMD encadrant la formation du paramédical «qui est un acquis scellé et non négociable arraché au prix de sacrifices», soulignera-t-il.

L.O.Challal

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