L’émersion au cœur de la société, ou la concurrence des thèmes

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Au deuxième jour de la projection des films en compétition pour l’olivier d’or, six productions ont été programmées pour la journée d’avant-hier.

Il s’agit de trois films-documentaires (Izmulen i Igraren, Tamnadt n Leqbayel et Tigherman n l’Aures), deux films court-métrages (Tajeǧǧigt n leḥlal et tagzimt tamenzut) et un film long-métrage (Amendil). Projeté hier en matinée dans la grande salle de la Maison de la culture, le film-documentaire ‘’Izmulen n Igraren’’ d’Oussama Rai, traite de ces anciennes traditions de la vallée du Mzab en voie de disparition. Menacées par la technologie, ces traditions risquent de s’éteindre. Heureusement que quelques métiers artisanaux essaient de résister au développement et à la modernisation. Une manière pour cette contrée de sauvegarder ce segment de l’histoire : de l’entretien du palmier jusqu’à la fabrication du cuir, en passant par l’industrie artisanale. Dans le chapitre du court-métrage, le film ‘’Tagzimt tamenzut’’ de Noureddine Kebaili s’est intéressé à la situation dramatique des journalistes dans leur vie professionnelle, où des dizaines de journalistes sont tués ou victimes d’enlèvements, chaque année, dans des conflits de guerre, à travers le monde. Pour sa part, Hakim Rahim a proposé son long-métrage de 118mn ‘’Amendil’’, en fin d’après-midi, à la grande salle de la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Dans cette fiction, le réalisateur pose la problématique d’une terrible séparation de deux cœurs innocents. En effet, deux amoureux se séparent, Ali et Lila, dont voici un résumé : «La fille, au visage angélique, a choisi de sacrifier, discrètement, son amour d’enfance pour protéger son père endetté et menacé par Hamid, l’usurier, qui envisage de balancer ses sales affaires. Le vautour, fasciné par la beauté de la fille unique, demande de la prendre comme épouse contre son silence. Ali, le garçon adoré, prend la route de l’exil, laissant sa famille souffrant de son absence. Il renvoie une jeune amoureuse qui se jette dans ses bras par fidélité à Lila. La vie des deux amoureux devient amère. La fille lutte, silencieusement, contre son indésirable mari et le garçon se fait des ennemis. Un jour, malgré l’éloignement et contre toute attente, un ami, Kamel, révèle à Ali la triste vérité concernant le mariage de sa dulcinée. On remue les plaies et on vit avec…» Par ailleurs, pour demain, la dernière journée de la compétition, six autres films sont au menu. Il s’agit de deux films-documentaires (Asalay et Imeksawen igenni), deux court-métrages (Lexsas et Taɛekkemt n tudert) et un film long-métrage (Tudert).

Farida Elharani

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