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BOUIRA - Votée à l’unanimité hier lors d’une assemblée générale : Fin de la grève à l’université

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Hier matin, et suite à une assemblée générale extraordinaire tenue au niveau de l’auditorium de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira, les enseignants et les fonctionnaires de cet établissement ont décidé de mettre fin au mouvement de protestation qu’ils ont entamé depuis le mois d’avril dernier. En effet, et selon M. Outafat Youcef, coordinateur local du syndicat CNES, les enseignants et les fonctionnaires ont voté à l’unanimité cette décision, suite à la satisfaction de la majorité de leurs revendications et à l’engagement du recteur de l’université de satisfaire le reste des revendications d’une manière progressive. Selon le syndicaliste, la grève de trois jours prévue à partir d’aujourd’hui (mardi 15 mai), n’aura donc pas lieu dans l’ensemble des facultés de l’université, y compris celle des sciences économiques. «La majorité de nos revendications ont été satisfaites. Les étudiants auteurs de la séquestration et de l’agression du doyen de la faculté des sciences économiques ont été suspendus et poursuivis en justice par l’université. Aussi, le nombre des agents de sécurité au sein des deux campus a été renforcé. Le recteur de l’université s’est également engagé à l’application stricte du règlement intérieur, surtout si de nouveaux cas de violence seront enregistrés, en plus du respect des missions et des prérogatives de chaque partie. Il s’est également engagé à dissoudre d’une manière progressive l’ensemble des 12 organisations estudiantines qui agissent dans l’illégalité», a précisé M. Outafat Youcef. Pour rappel, ce mouvement de grève qui a été suivi de plusieurs actions de protestation des enseignants, des travailleurs et des fonctionnaires, a été déclenché juste après l’agression dont a été victime le doyen de la faculté des sciences économiques, perpétrée par des étudiants membres de l’organisation satellite UNEA. 12 étudiants, dont deux étudiantes, ont été suspendus pour deux années par le conseil de discipline de la faculté. Ils ont même été poursuivi en justice pour les chefs d’inculpation de séquestration, agression physique et morale, menace de mort, occupation illégale et dégradation d’une enceinte publique et outrage sur la personne du doyen de la faculté, ainsi que atteinte aux biens de l’Etat. 5 étudiants ont été placés sous mandat de dépôt et 7 autres ont été placés sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction près la cour de justice de Bouira. Après plusieurs semaines passées en prison, les cinq étudiants ont bénéficiés, dimanche dernier, de la liberté provisoire en attendant les conclusions de l’enquête judiciaire et leur jugement. Ces étudiants risquent des peines allant de 2 à 10 ans de prison ferme.

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Oussama K.

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