Les adjoints menacent d’une grève renouvelable

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Les adjoints de l’éducation ont décidé de réinvestir le terrain de la protesta, pour manifester leur mécontentement de la nouvelle grille indiciaire des grades et le régime de rémunération, ayant comme répercussion directe «la marginalisation systématique» de la corporation. S’estimant lésés par cette nouvelle grille indiciaire des grades, les adjoints et superviseurs de l’éducation, regroupés au sein d’une alliance, ont décidé d’observer une grève renouvelable de deux à trois jours, dont la date sera décidée lors de leur prochaine réunion. Cette action de contestation sera appuyée par des rassemblements régionaux et un autre national. En signe de protestation contre les dernières mesures prise par la tutelle, ces deux corps de l’éducation ont décidé également du «boycott des tâches administratives de fin d’année scolaire en cours, dont les inscriptions scolaires, ainsi que le boycott de la prochaine rentrée scolaire 2018-2019». Ces travailleurs dénoncent ce qu’il qualifient de «leur exclusion, à l’instar d’autres corps des fonctionnaires de l’éducation», réitérant leur attachement à leur plate-forme de revendications. Cette dernière tourne autour de «la régularisation de la situation des adjoints, ainsi que des adjoints principaux de l’éducation à travers leur promotion de grade de base à superviseur de l’éducation, l’application des décisions de justice portant sur la régularisation des adjoints intégrés depuis l’an 2002, la valorisation des années d’expérience et des diplômes scientifiques et l’organisation de cycles de formation et de perfectionnement pour cette catégorie d’employés pour leur ouvrir droit aux éventuelles promotions». A noter que la Commission nationale des fonctionnaires des services économiques de l’éducation, affiliée à l’Unpef, a observé une grève nationale, les 14 et 15 mai passés, pour protester contre la même grille indiciaire des grades.

L.O.CH

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