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Bouira : Sit-in pour exiger la fermeture d’un établissement hôtelier

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Depuis plusieurs jours déjà une large campagne de dénonciation est menée sur les réseaux sociaux pour réagir, auprès de l’APC de Bouira, afin de s’opposer à la délivrance de l’autorisation d’exercice de l’hôtel Royal de Bouira. Un hôtel au sein duquel se trouve un débit de boissons alcoolisées, des entraineuses, et qui dispose même d’un dancing. Ce serait justement ce dancing qui poserait problème à la quiétude de certains qui s’opposent à l’exercice de cette activité. Hier matin, une dizaine de personnes avaient accroché des banderoles devant le théâtre Sadaoui Salah, lieu habituellement animé par des meetings électoraux, en dénonçant l’ouverture de l’hôtel Royal. «Nous habitons à proximité de cette boite de nuit et, chaque soir, de la musique bruyante, des femmes de joie, des drogués et autres ivrognes viennent nous déranger sous nos fenêtres», clame un habitant résidant à plusieurs kilomètres de cet endroit. «Il y a uniquement trois ou quatre riverains présents sur les lieux et le reste des contestataires sont connus pour être des perturbateurs se manifestant à chaque occasion, notamment lors de la distribution de logements sociaux», nous chuchotera un officier des RG. Les éléments de la police sont rapidement intervenus sur les lieux pour contraindre les protestataires à retirer leurs banderoles de la devanture du théâtre. S’en est suivit de longs pourparlers entre les forces de l’ordre et les mécontents qui exigeaient la venue du wali pour mettre fin à leur action. «Nous voulons que la loi soit appliquée car le propriétaire de cet hôtel n’a pas le droit d’exercer ce genre d’activités», clamait un jeune à la face de l’officier de police. Ce dernier lui promettra de l’emmener voir les autorités de wilaya pour s’exprimer librement sur ce problème dès que les banderoles auront été décrochées. Après plus d’une demie heure, les protestataires ont désigné une délégation pour aller rencontrer le S.G de la wilaya, en l’absence du wali se trouvant actuellement en congé. Le responsable aurait longuement entendu les membres de cette délégation et aurait promis de faire appliquer les lois de la République. Les autres contestataires ont levé le camp en promettant que si le gérant de l’hôtel ne fermait pas son établissement, d’autres actions de protestation seront envisagées. A rappeler que par le passé, l’hôtel Royal avait déjà été la cible de jeunes pyromanes qui avaient tenté de le réduire en cendre à cause des «nuisances nocturnes».

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Hafidh Bessaoudi

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