Neuf nouveaux cas enregistrés

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Au moins neuf nouveaux cas d’intoxication alimentaire ont été enregistrés en début de semaine par les équipes médicales de l’hôpital d’Aïn-Bessem.

En effet et selon une source médicale, les sujets présentaient tous des syndromes de vomissement, de diarrhée et d’insuffisance rénale aigu&euml,; à l’image des sept précédents cas transférés vers l’hôpital spécialisé d’El-Kettar à Alger. Ces nouvelles victimes portent ainsi le nombre des personnes atteintes à 16, dont deux décédées, depuis le 7 août dernier. Notre source précise que les derniers patients sont âgés entre 42 et 56 ans et sont tous originaires de la localité de Mrabhia, dans la commune de Raouraoua, et de la commune de Bir-Ghbalou : «Ils sont actuellement pris en charge au niveau de l’EPS d’El-Kettar et leur état se stabilise. L’origine de ces intoxications devrait être alimentaire, puisqu’aucune piste de contamination hydrique n’a été détectée sur les réseaux d’alimentation en eau des deux régions. Même si l’enquête épidémiologique n’a toujours pas révélé l’origine de cette pathologie, nous avons des confirmations quant à une gastroentérite aiguë. D’ailleurs, cette maladie, très proche du choléra, affecte beaucoup plus les enfants et les personnes âgées, comme c’est le cas des deux femmes décédées la semaine passée», a affirmé Dr Henni, chef de service de la prévention auprès de la direction de santé de la wilaya. A noter, enfin, que le ministère de la Santé et de la Population a confirmé, lundi dernier, à travers un communiqué de presse, la thèse d’une intoxication alimentaire, tout en écartant celle liée à une intoxication d’origine hydrique : «35 cas d’atteinte de gastroentérite sévères isolés avaient été enregistrés dans certaines régions relevant des wilayas de Blida et de Bouira. Il s’agit de cas isolés enregistrés dans un cercle familial pris en charge. L’état des personnes atteintes connaissait une amélioration progressive en attendant les résultats des analyses bactériologiques», précise le document du département de Pr Hasbellaoui, qui ajoute que le contrôle bactériologique a démontré l’absence de pollution dans le réseau d’approvisionnement en eau potable : «Le contrôle de l’eau reste de vigueur tout en renforçant le système de contrôle et de prise en charge au niveau des différentes structures sanitaires. En vue de prévenir l’apparition d’autres cas, nous appelons au respect des mesures d’hygiène de base individuelles et collectives à travers le lavage des mains au savon plusieurs fois par jour», préconise le ministre.

Oussama K.

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