L’ANCA indexe des barons de l’importation

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L’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) minimise et rejette les rumeurs portant sur l’irrigation des terres agricoles avec des eaux usées.

«On refuse les rumeurs qui portent atteinte aux produits agricoles locaux et on affirme que les agriculteurs qui assurent l’approvisionnement des marchés de gros de fruits et légumes irriguent leurs terres avec des eaux des puits et forages», lit-on dans le communiqué rendu public par ladite association suite à la réunion qui a eu lieu, hier, avec les représentants des grossistes et détaillants des fruits et légumes. En effet, l’ANCA a précisé qu’elle refuse «l’exploitation de ces rumeurs par les barrons pour détruire la production nationale dans le but de retourner vers l’importation des fruits et légumes». Elle a, également, tenu à souligner qu’elle défie tout laboratoire public ou privé de réaliser des analyses sur n’importe quel produit local afin de vérifier sa qualité. «Ce sont les fruits et autres produits alimentaires importés qui sont suspectés, notamment la qualité des produits chimiques avec lesquels ils ont été traités», a martelé le syndicat. «On s’interroge sur le but de ces rumeurs qui interviennent en plein préparatifs menés par certains opérateurs agricoles en vue d’exporter des produits agricoles, début 2019». Cette entité syndicale n’a pas manqué d’afficher son étonnement quant «au silence des organisations patronales et syndicales face à ces rumeurs qui portent atteinte aux agriculteurs algériens», en les appelant «à accélérer les projets d’investissement dans la production des céréales, lait, des viandes et la production alimentaire».Par ailleurs, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a assuré, samedi passé, que les fruits et légumes produits sont sains et soumis au contrôle continu des services concernés. «Je rassure les citoyens que les fruits et légumes produits en Algérie sont sains car les services concernés relevant du ministère de l’Agriculture, en coordination avec ceux des ministères de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire et du Commerce, veillent sans cesse au contrôle de leur qualité», indique le ministre, précisant que «la consommation de ces produits n’a aucune lien avec les cas du choléra, enregistrés récemment dans certains wilayas du pays».

Samira Saïdj

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