Le siège de la daïra, l’APC, la poste et la RN25 fermés

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Des centaines d’habitants d’Ouled Hmida, Ben Hamza et Cherraba, villages relevant de la commune de Baghlia, 50 km à l’est de Boumerdès, ont fermé, hier, le siège de la daïra, l’APC et l’agence postale. Comme ils ont bloqué la RN25 reliant Dellys à Tizi-Ouzou, à l’aide de troncs d’arbres, de pneus brûlés et de pierres et autres parpaings. Cette action est entreprise pour réclamer le revêtement de la route qui relie Houch El-Metidji au CW 54 raccordant les communes de Taourga à Dellys, l’eau potable, l’électricité et la réfection de l’école de Ouled Hmida qu’ils ont qualifié de dégradée. Les protestataires ont promis également de procéder à la fermeture du lycée et des CEM du chef lieu communal. «Les institutions publiques resteront fermées jusqu’à satisfaction totale de nos revendications que nous estimons légitimes». D’autres intervenants ajouteront avec colère : «Nous exigeons la venue du wali pour lui exposer nos doléances. Nous en avons assez des promesses creuses sans lendemains à la veille de chaque élection». Notons que la fermeture de la RN 25 a grandement pénalisé les automobilistes se rendant de Baghlia et Dellys vers Alger, Boumerdès et Tizi Ouzou. Pour rejoindre leurs destinations, les centaines d’automobilistes ont été contraints de faire le détour par la municipalité de Taourga, située à 12 kilomètres à l’est du chef-lieu de la daïra de Baghlia et par Sidi Naâmane, commune située à l’ouest de la wilaya de Tizi Ouzou. Approché par nos soins un élu local nous dira : «L’entreprise chargée du revêtement du tronçon de la première tranche routier en question a été désignée, le problème de l’eau potable ne tardera pas à être résolu, les coupures récurrentes de l’électricité vont être solutionnées et l’état de l’école en question incombe à la directrice de cet établissement scolaire». Enfin, il est à souligner que les protestataires ont promis de radicaliser encore plus leur mouvement de protestation, si leurs demandes ne sont pas prises en charge par les pouvoirs publics.

Hocine Amrouni

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