Plusieurs glissements de terrains enregistrés

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Les dernières pluies diluviennes ont provoqué des dégâts importants dans les communes du Nord de la wilaya de Tizi-Ouzou. Aghribs, Azeffoun ou Fréha, ce sont les mêmes séquelles. Des artères des villes et des villages sont complètement méconnaissables avec le lot de boue, de détritus et autres matériaux que les torrents de pluies ont charriés. Avant-hier, au plus fort de ces pluies, l’entrée Nord de ville de Fréha, au niveau du barrage de police, ressemblait à un lac. Les commerces ont dû fermer boutiques pour dégager les eaux des inondations. Un bouchon de circulation terrible s’est créé à la suite de cet événement. Il fallait s’armer de beaucoup de patience pour arriver à destination. De l’autre côté de la ville, à l’entrée Sud, du côté de l’usine de l’ENEL, même décor et mêmes séquelles. À l’intérieur de la ville, la cité de 200 logements à été inondée. Il est évident que la ville de Fréha, avec son relief plat, est vulnérable à ces phénomènes naturels, surtout en l’absence de travaux de curage et d’entretien des réseaux d’assainissement. À Aghribs, pas loin du chef-lieu communal et à une centaine de mètres de la RN71, un glissement de terrain a fermé le chemin communal qui mène vers les villages Cheurfa et Aït Ouchen. Un autre glissement de terrain a été signalé au chef-lieu même, à Agwni Ucherki, causé par les travaux de terrassement d’un entrepreneur qui n’a pas effectué les travaux nécessaires pour conforter le sol, du fait du passage de la conduite de gaz par cet endroit. Les pluies torrentielles ont fini par couper cette conduite. Il a fallu l’intervention rapide des agents de la SDC pour rétablir les choses, après une coupure qui a duré quelques heures. Il faut signaler le climat de peur et de panique qui a gagné la population vulnérable dont certaines habitations sont à risques au vu de leurs emplacements. À Azeffoun, il était très difficile de se déplacer en voiture. Les routes sont devenues des Oueds. Les automobilistes des villages qui surplombent la ville, ont trouvé des difficultés énormes à rejoindra leurs domiciles avec la force des eaux qui les contrecarraient.

M. I. B.

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