Grèves et sit-in à l’université

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La grève d’une partie des enseignants de l’université M’hamed-Bouguerra de Boumerdès, qui a particulièrement paralysé la faculté des sciences de l’ingéniorat et le département de gestion, en est à son 44e jour. Lors d’une assemblée générale tenue avant-hier en fin d’après-midi dans l’enceinte précitée, les enseignants protestataires ont estimé que la récente rencontre des membres du bureau national du CNES avec le ministre de tutelle, n’a rien apporté de nouveau quant à la satisfaction des revendications qu’ils ont mis en avant. Et ils réclament avec insistance “la levée du contrôle judiciaire à l’encontre de leurs collègues comme préalable à toute recherche de solution à la situation actuelle”.Commentant les déclarations des coordinations représentant les établissements universitaires en grève, les enseignants protestataires se sont insurgés également lors de la même assemblée générale, contre “le mensonge tendancieux du nouveau représentant virtuel de la région Centre, Rahmani M., minimisant à outrance le nombre des étudiants touchés par le débrayage”. L’on rappellera dans cette optique, que le nombre réel des étudiants concernés par le blocage des examens dépasse les 2 000. A l’issue de ladite assemblée, les enseignants affiliés au CNES ont décidé de poursuivre leur grève jusqu’à la satisfaction des deux principales revendications : “Retrait sans condition de la plainte du ministère de tutelle contre les trois (03) représentants régionaux du syndicat (concerné) placés sous contrôle judiciaire. Et ouverture de pourparlers entre les pouvoirs publics et les représentants… des enseignants grévistes”. Ils ont en outre convenu d’adhérer à la journée de protestation nationale de demain (lundi) : sit-in sur les deux campus nord et sud de l’université du chef-lieu de wilaya.

Salim Haddou

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