24 000 agents mobilisés

Partager

La Protection civile a procédé à la mobilisation de 24 000 agents professionnels et saisonniers, dans le cadre du dispositif de surveillance des plages, mis en place hier et qui s’étalera jusqu’au 30 septembre prochain. «Comme chaque année, la Direction générale de la Protection civile met en place un dispositif opérationnel destiné à la surveillance des plages autorisées à la baignade, afin d’assurer la sécurité des estivants, du 1er juin au 30 septembre, de 9h00 à 19h00», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par ce corps de sécurité.

24 000 agents professionnels et saisonniers ont donc été mobilisés, contre 18 000 en 2018, «soit 6 000 agents supplémentaires». A retenir que sur les 601 plages que compte le littoral algérien, 182 ont été interdites à la baignade, cette année, pour diverses causes, essentiellement, la pollution, et les risques particuliers. Le dispositif opérationnel de cette année a été pourvu en moyens matériels supplémentaires, particulièrement en ce qui concerne les embarcations pneumatiques, ainsi que les matériels collectifs et individuels d’intervention, selon le même document.

A souligner que la Protection civile a lancé une campagne de prévention et de sensibilisation sur les dangers de la mer et la baignade depuis le 20 mai dernier, à travers tout le territoire national. La DGPC lance un appel aux citoyens, les exhortant au respect des recommandations de sécurité. Il s’agit, entre autres, de l’interdiction de la fréquentation des plages interdites, le respect des horaires de surveillance, de ne pas s’éloigner de la zone de baignade autorisée et de la nécessité de surveiller attentivement les enfants, notamment ceux qui utilisent les matelas gonflables.

Les mêmes services ont indiqué que l’analyse des statistiques des cinq dernières années révèle que la principale cause des noyades reste, toujours, la baignade dans des plages interdites ou en dehors des heures de surveillance. Pour rappel, en 2018, 88 personnes sont décédées, dont 50 au niveau des plages interdites à la baignade.

Samira Saïdj

Partager