La CNAN se met de la partie

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Aux deux opérateurs maritimes traditionnels qui assurent la liaison Béjaïa-Marseille, est venu s’ajouter cette année un troisième transporteur plus connu pour ses activités fret. Il s’agit de la CNAN qui a mis sur la ligne son ferry le “Millenium” pour six rotations étalées sur toute la saison estivale !Les autres se taillent la part du lion avec pas moins de soixante et une rotations, trente et une arrivées et trente départs. A l’ENMTV, qui exploite cinq paquebots, trois sont ses biens propres et deux affrêtés : le “Riviera” d’une capacité de 1 044 passagers et 365 véhicules et le “Scotia Ferdinand Prince” avec 1 240 passagers et 250 véhicules est échu le gros du trafic : vingt et une arrivées et vingt départs. La SNCM, compagnie française, vient en seconde position avec deux ferries et dix arrivées et autant de départs. Vingt-six escales sont de courte durée (4 à 5 heures), ce qui n’est pas pour déplaire aux usagers.Cette année encore, l’ENTMV s’est mise très tôt de la partie en débutant sa campagne de promotion et de réservation dès le mois de mars en France, mettant l’accent sur l’amélioration des prestations et le renforcement de la programmation. Sur terre, à Béjaïa, l’EPB, en concentration avec toutes les parties, a introduit un certain nombre d’améliorations, comme la mise à la disposition de nouveaux guichets et la réfection de ceux déjà existants à ses partenaires affectés à la surveillance des frontières et au contrôle des véhicules et passagers en provenance d’outre-mer. C’est le cas des Douanes qui, avec les nouveaux guichets des titres de passage en douane (TPD), travaillent et traitent les dossiers dans de bien meilleures conditions, tout en améliorant la fluidité du trafic. Autre innovation, les guichets réservés aux passagers piétons venus supplanter le guichet unique. “L’amélioration est palpable, année sur année”, confirmera M. Rachid Boudjadi, délégué portuaire ENTMV.Pour le moment, et pour reprendre le jargon portuaire, le flux des arrivées poursuit sa courbe exponentielle pour atteindre le pic aoûtien. Puis à partir du 15 août, c’est le reflux, le retour vers Marseille. La délégation de Béjaïa compte, pour amortir le choc induit par les départs massifs, se renforcer en personnel et réaménager les horaires des formalités. Dorénavant, ces dernières devront s’effectuer cinq heures avant l’embarquement pour une fin d’enregistrement des passagers une heure avant le départ (1h30 pour les véhicules); Pour les points noirs, l’exiguïté des locaux de près-contrôle-autos est bien souvent la cause d’embouteillages longs et irritants pour les nerfs… “Tous ces aménagements introduits lors des opérations de débarquement et d’embarquement n’ont pour seul but que de rendre plus fluides, donc plus agréables les formalités. Ce qui n’empêche pas certains couacs mineurs de se produire. Mais, ils sont l’exception, pas la règle”, dira en guise de conclusion M. Boudjadi.

Mustapha Ramdani

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