L’auteur condamné à la peine capitale

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C’est dans une ambiance émouvante que s’est tenue, hier, le procès de l’auteur du viol et du meurtre sur un enfant de 3 ans, Billal L. perpétrés dans la localité des Ouadhias en 2003.Le juge près le tribunal criminel de Tizi Ouzou a prononcé après délibération la peine capitale contre l’accusé principal Belkacem L. âgé de 39 ans et père de deux enfants. Cet odieux crime s’est déroulé en janvier 2003, lorsque en l’absence de son épouse et de ses deux enfants. Belkacem L. a saisi l’occasion pour accomplir sa sale besogne.L’auteur a traîné, par confiance, sa victime à l’intérieur de son domicile. Pour que l’enfant, ne réagisse pas B. L. a couvert son visage avec un oreiller.En l’ôtant, l’enfant, qui a subi d’atroces sévices sexuels, ne bougeait plus et son cœur s’arrêta de battre.Après avoir accompli son forfait l’auteur n’a pas trouvé mieux que de jeter le corps de la malheureuse victime à quelques mètre de son domicile.Inquiété par l’absence anormale de son enfant, la famille, soutenue par des proches a lancé des recherches qui ont abouti à la découverte du corps de l’enfant agonisant.Malheureusement, le bambin a rendu l’âme durant son transfert à l’hôpital.La nouvelle fut très dure pour la famille et jeta l’émoi à travers toute la localité où les voisins ont exprimé leur compassion.Une seule personne a failli à son devoir, il s’agit de Belkacem L.. Ce détail n’a pas échappé au père de la victime qui commence à la soupçonner d’être dernière cette affaire, notamment lorsqui il a brillé par son absence durant l’enterrement, alors que tous les villageois étaient présents.Une semaine plus tard, l’auteur principal a fini par avouer son crime devant la police et auprès du juge d’instruction, après que la famille eut déposé plainte contre lui.Emu au point de s’arrêter à deux reprises, lors de son réquisitoire, le juge a qualifié les faits d’abominables, a requis la peine capitale.Abondant dans le même sens, la partie civile a plaidé pour que l’auteur des faits soit condamné afin que justice soit rendue et pour qu’il n’y ait plus de faits similaires.Même la défense de l’accusé n’a pas trouvé d’arguments pour arracher au moins des circonstances atténuantes. Elle a demandé tout bonnement l’application de la loi. L’avocat a souligné que “le droit à la défense est sacré et c’est en tant que tel que j’ai accepté de me constituer dans le cadre de l’assistance judiciaire aux côtés de l’accusé”. Il a rappelé que ce même dossier a été refusé par plusieurs avocats à cause de l’atrocité des faits et ce n’est que par courage et respect de l’éthique qu’il a bien voulu le défendre.

M. Aït Frawsen

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