l Les forces de sécurité viennent de mettre la main sur deux individus fortement suspectés d’adhésion à un réseau de soutien à l’islamisme armé dans la wilaya de Boumerdès. Leurs acolytes ont été également débusqués, a-t-on assuré. Ce coup de filet aura permis selon des informations recoupées, de déjouer les plans diaboliques d’une faction du GSPC écumant la zone montagneuse située entre Thenia et Zemmouri.Considéré comme étant des “éclaireurs de l’organisation sanguinaire précitée”, ces deux individus âgés entre 27 et 32 ans ont été arrêtés avant-hier mardi en fin d’après-midi aux alentours de Si Mustapha par les forces de sécurité. Les deux suspects auraient déjà eu pour mission principale de “collecter des renseignements sur les faits et gestes” des membres des services de sécurité et de “préparer le terrain à d’éventuels attentats”. Agissant localement sous la bannière d’El Arkam, ils (les deux suspects) se déplaçaient selon certaines sources à la moindre occasion jusqu’aux casemates où se retranchent leurs acolytes assurant pratiquement au profit de ces derniers la fonction d’agents de liaison. Le redéploiement depuis mardi dernier des forces de l’ANP dans les monts de Boukhenfar, Ouled Ali et Ouled Khelif surplombant aussi bien Thenia que Si Mustapha laisse supposer que les détachements de l’armée régulière disposent maintenant des renseignements précis sur les terroristes encore en cavale. Nos sources signalent dans la même optique qu’un violent accrochage a aussi opposé dans la nuit de mardi à mercredi les militaires à un groupe sanguinaire.Le quadrillage de la zone précitée se poursuit à l’heure où nous mettons sous presse. Ayant enregistré cinq défections en moins de six mois, en plus de 4 terroristes abattus durant l’été dernier, la horde islamiste traquée laissera encore assurément des plumes suite à la forte pression qui s’exerce sur elle actuellement. D’autant que l’armée tire systématiquement profit comme d’habitude des aveux soutirés aux repentis et autres islamistes démasqués dans le cadre du renforcement de son dispositif de contrôle et de surveillance.
Salim Haddou