Le président du CNES, Mohamed-Séghir Babès, et l’ambassadeur du Japon en Algérie, Shimizu Kunio devraient asseoir les liens de développement de la coopération entre les deux pays et établir entre eux « des passerelles de concertation et d’échanges d’expériences ». L’institution nippone en charge de la prospective économique et sociale est le « Conseil consultatif pour les affaires économiques et financières », rattaché aux services du Premier ministre du Japon, a indiqué un communiqué du Conseil, ajoutant que cette discussion devrait viser « en priorité, le renforcement des capacités d’ingénierie et d’expertise du CNES », notamment en matière d’analyse et d’évaluation des politiques publiques. Le CNES avait adopté le principe d’une ouverture plus large sur son environnement extérieur, national et international. D’après son instance dirigeante, une telle option va lui permettre, d’innover et de porter ses aptitudes à leur optimum d’efficacité et de pertinence ainsi que d’agrandir « l’espace où se forge idéalement le consensus social autour des tâches stratégiques de développement national durable » Dans ce sens, le CNES prévoit d’associer à sa réflexion les pouvoirs publics, les organisations de la société civile et d’autres organisations non gouvernementales, et les réseaux d’experts et de recherche. Cette démarche consiste à mieux traiter des politiques publiques et y apporter ses opinions. La modernisation de son système de communication et de renforcement son action internationale dans le but de mieux se « projeter au rang de pôle indépassable d’attraction » est l’autre objectif du CNES.
R.E /Agence