Deux militaires assassinés, un autre blessé

Partager

L’attentat est planifié par traîtrise comme à l’accoutumée hier vers 9 h.Avançant à pied vers un maquis situé à mi-chemin entre Ouled Amer et le lieudit Saâfa, dans la daïra de Naciria, les militaires ignoraient certainement qu’ils étaient à bonne distance d’un groupe terroriste embusqué derrière un monticule et dont le nombre reste indéterminé.Embuscade meurtrière : des tirs de heb-heb (mortier artisanal) suivis, de rafales d’armes automatiques stoppèrent violemment la progression des soldats de l’ANP qui déplorèrent à cet instant précis, a-t-on indiqué, deux morts et un blessé dans leurs rangs.Les corps des deux militaires assassinés et un troisième blessé aux membres inférieurs seront immédiatement évacués vers un hôpital de la périphérie à bord d’une voiture d’un particulier.Les forces combinées de sécurité font aussitôt mouvement vers le lieu de l’attentat puis déclenchent une opération de ratissage dans cette vaste zone de combat dont où certaines parties ont été tout récemment encore nettoyées.Il y a moins de trois semaines, plus d’une vingtaine de bombes artisanales ont été désamorcées aux alentours du village voisin d’Ouled Abdallah à la suite d’indications fournies selon nos sources par un redditionniste. Aucun bilan du nouveau redéploiement de l’ANP n’est pour l’heure disponible. L’on rappelle aussi qu’une quinzaine de terroriste ont été neutralisés durant ces deux derniers mois dans les monts surplombant Sidi Daoud, Sahel Boubarak et Baghlia. La situation demeure cependant inquiétante. Les déplacement des forces de sécurité à travers ces chemin de montagnes y sont souvent périlleux. Au pied de ces monts, précisément à Souanine, une attaque terroriste à l’explosif avait fait, début avril, 6 morts et 11 blessés dans les rangs des structures locales de sécurité.L’attaque s’ajoutait à d’autres attentats ayant ciblé sur l’axe Zemmouri-Dellys, 2 policiers et un Patriote en plus de 5 militaires blessés. Une série de tueries attribuée, selon des informations recoupées, à des serriate d’El Ansar regroupant au total, actuellement plus de 80 éléments. Réfractaire, a-t-on analysé à tout idée de réconciliation nationale, cette organisation sanguinaire d’obédience salafiste tente constamment de soumettre les douars à son diktat, s’adonne au racket des villageois et utilise les sommes amassées pour relancer sa guérilla. Ont doit donc redoubler de vigilance.

Salim Haddou

Partager