Dans un entretien accordé au Quotidien d’Oran, Hamid Temmar, ministre des Participations et de la Promotion des investissements, a développé les points liés à la réussite de la nouvelle stratégie industrielle, mise au point récemment par le gouvernement. Cette stratégie, conçue et préparée par une équipe algérienne que le ministre a encadrée personnellement.
La nouvelle stratégie industrielle, telle que conçue par l’Etat, compte tenu de la phase de transition dans laquelle se trouve l’économie algérienne, est un choix économique porté sur un nombre d’entreprises industrielles publiques, devant bénéficier du soutien et de l’aide nécessaires, en vue d’entreprendre des actions de partenariat ou de collaboration avec d’autres partenaires sérieux. Elle vise aussi, selon ses initiateurs, à ériger » l’Algérie en centre compétitif efficace et générateur d’une importante valeur ajoutée, à travers l’amendement du système économique, le développement des ressources humaines et un meilleur aménagement du territoire » ainsi que la » restructuration profonde des infrastructures industrielles existantes et des potentialités que recèlent les opérateurs économiques « , ajoutant à cela » un cadre d’intervention efficace et flexible de l’Etat « . En somme, la stratégie vise à créer des pôles industriels ciblant des secteurs jugés intégrateurs, tels que le secteur de la mécanique, l’électromécanique, les matériaux de construction et pharmacie.
M. Temmar, considère qu’il y a deux natures de principes lesquels constituent le cadre dans lequel s’inscrit cette stratégie. Ainsi, elle s’inscrit, selon lui, » dans un espace supranational, dépassant le cadre du marché national « . La vision de l’industrie industrialisante ou la substitution d’importation ne répond pas aux exigences actuelles du marché. Il faut donc impérativement donner un espace commercial plus grand pour nos entreprises, privées ou étatiques. Autre principe de cette nouvelle stratégie « est qu’on s’inscrit dans un espace supranational et que nos entreprises industrielles n’ont pas uniquement le marché national comme champ d’intervention, mais elles ont également le marché sous-régional du fait de l’accord d’association avec l’UE et peut-être demain, l’Union maghrébine « , explique le ministre.
D’autre part, M. Temmar a développé les points relatifs aux objectifs de cette stratégie, pour lui, elle nous permettra la reconquête des marchés intérieurs, dans le but d’atténuer « les importations massives qui mettent à mal nos entreprises ». Et enfin, le ministre a plaidé pour le développement de zones industrielles, afin de créer une activité industrielle florissante à travers le territoire national il ajoute par ailleurs, qu’il nous faut » une politiques économique ou industrielle qu’on doit faire et gérer par une action immédiate sur le terrain « .
En outre, le ministre a déclaré que cette stratégie ne repose pas sur l’entreprise privée, mais elle repose et elle est conçue pour » sauver et réhabiliter les activités qui sont actuellement menées par le secteur public ».
M. M.