4% seulement à la mi-juin !

Partager

Le taux de consommation des crédits alloués aux communes dans le cadre des différents programmes de développement (PCD et PSD) reste très faible, voire insignifiant.

Le taux arrêté à la mi-juin est seulement de 4%. C’est du moins ce qu’a fait savoir le responsable du trésor de la wilaya, lors d’un conseil de wilaya tenu la semaine dernier et consacré à l’examen de la situation du développement à Bouira. L’annonce de ce taux a fait sortir le premier magistrat de la wilaya de ses gonds, exprimant sont mécontentement devant une telle situation.

Mustapha Limani s’est d’ailleurs interrogé sur «les raisons à l’origine de ce faible taux de consommation des crédits dans la wilaya». Pour le wali, il est «inconcevable que le taux soit seulement de 4% alors que l’on est déjà à la moitié de l’année». En temps normal, le taux de consommation des crédits après six mois d’exercice est nettement plus élevé.

Devant cet état de fait, le chef de l’exécutif a été très ferme en exigeant à ce qu’avant toute inscription de projets, il faudrait au préalable s’assurer de deux conditions : la disponibilité du foncier et des crédits de financement. Il faut souligner que le conseil de wilaya de mercredi dernier a été une occasion pour les 12 chefs de daïras de la wilaya et les directeurs de l’exécutif d’exposer toutes les contraintes que rencontrent beaucoup de projets inscrits dans le cadre du PCD et du PSD.

Le débat qui a été engagé entre les différents responsables a permis de trouver des solutions pour remédier à la situation de beaucoup de projets restés en souffrance ou qui peinent à démarrer. Ainsi, il a été décidé l’annulation d’un certain nombre de projets qui ne répondent pas aux préoccupations des populations.

Il a été aussi décide de clore des opérations, réaffecter d’autres et relancer certaines notamment celles ayant un lien direct avec les préoccupations des citoyens. Il est utile de noter que l’attribution de nouveaux programmes de développement, tous secteurs confondus, est tributaire de la consommation de crédits déjà alloués.

D. M.

Partager