Conduite par l’ancien ministre Bernard Stasi, une délégation française s’est rendue hier à Boumerdès. Cette visite est le prolongement, a-t-on précisé, des actions de solidarité de la France avec cette wilaya depuis le séisme du 21 mai 2003.Accompagné du ministre délégué auprès du ministère de l’Intérieur, Ould Kablia, de Son Excellence l’ambassadeur de France à Alger Hubert Collin de la Verdière et du wali de Boumerdès, Bernard Stasi s’est déplacé en milieu de journée à Boudouaou El Bahri. Au niveau d’un site de 352 chalets, la délégation a inauguré un centre socio-culturel dont le coût de réalisation s’élève à 12 000 000 DA. D’une superficie de 120 m2, l’établissement se compose d’ateliers d’informatique, de musique, de couture et de peinture sur soie, en plus d’une bibliothèque. Lieu d’apprentissage de métiers mais aussi de loisirs pour les jeunes femmes. Bernard Stasi a déclaré, en marge de cette cérémonie : “Nous avons été très émus par le courage des Algériens au lendemain du séisme du 21 mai 2003. Et d’ajouter : “Beaucoup de Français se sentis alors très proches des Algériens touchés par le séisme et se sont mobilisés pour leur venir en aide”. Parlant des relations entre la France et l’Algérie, il estimera qu’“elles doivent aller au-delà de la réconciliation pour prendre un caractère exemplaire.”Leur succédant Ould Keblia dira que l’établissement socio-culturel qui vient d’être inauguré à Boudouaou El Bahri illustre la constance des relations algéro-françaises. Et la page de la haine doit-être tournée a-t-il expliqué. La délégation s’est rendue enfin à l’université M’hamed Bougara de Boumerdès-centre pour lui faire un don de 123 unités centrales (micro-ordinateurs) offert par Chrinopost International en collaboration avec l’association Cités unies – France, dont Bernard Stasi en est le président depuis sa création en 1975.
Salim Haddou