La datte, un fruit incontournable en ce mois de ramadhan

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Comme chaque Ramadhan, d’innombrables plats font traditionnellement partie de la table des Algériens, tels la chorba, le bourak, ou encore la zlabia et le kalb ellouz. La datte pour sa part, demeure le produit dont très peu d’Algériens peuvent se passer durant ce mois de jeûne.

Peu importe, deglet nour, ed-degla el-beïda ou el-balh, l’essentiel pour les jeûneurs est de rester plus que jamais attachés à la tradition du Prophète, à savoir rompre une journée de jeûne par des dattes et du lait.

Les dattes, qui sont d’un apport considérable en calories nécessaires après une journée de jeûne, font depuis des lustres, partie de décor incontournable et indispensable des tables du ftour de la plupart des familles algériennes, quel que soit leur rang social. Tout comme elles sont également présentes sur les tables des longues veillées en famille, qui caractérisent le mois sacré du ramadhan. Elles sont tout de même considérées en tant que signe ou symbole d’hospitalité et de générosité des familles algériennes, ainsi que leur attachement aux traditions et aux coutumes des ancêtres.

Sur les étales des marchés, les dattes sont toujours présentes, même si pour la majorité des variétés de dattes, la saison de cueillette de la production de 2007, ne commencera que de vers la mi-octobre., et ce notamment, grâce au stockage de la production de la saison dernière. En faisons un tour dans les différents marchés de la capitale, et concernant toujours les dattes, le prix d’un kilo de deglet nour, qui reste la plus demandée par les Algériens varie entre 300 et 350 DA, tandis que le prix d’ed-degla el-beïda balance entre 90 et 120 DA au même titre que la variété d’el-menaguer. L’un des vendeurs de dattes dans un de ces marchés a constaté que :  » Par son goût sucré, deglet nour reste de loin la plus prisée par les clients « .  » Même si c’est la production de l’année dernière, l’engouement des gens envers cette variété reste intacte « , ajoute t-il encore, indiquant cependant que toute fois certains clients préfèrent d’autres variétés pour une raison ou une autre.

Continuant notre tournée, dans un magasin spécialisé dans la vente de dattes, on a rencontré un monsieur la quarantaine venu acheter des dattes pour sa petite famille lesquel nous a affirmé :  » Je ne peux imaginer rompre une journée de jeûne sans dattes. Je me suis rendu au marché, car étant persuadé que je trouverai la bonne qualité, vu la richesse de notre pays concernant ce fruit « , a-t-il estimé, par ailleurs ce même monsieur, a regretté le fait que certains commerçants sont sans scrupules, car ils profitent de ce mois sacré et de l’engouement des gens pour certains produits, notamment les dattes, pour les vendre à des prix surréaliste.

Lynda Louifi

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