l Lancé dans la bataille pour les municipales à Tizi-ghennif (44 km au sud-ouest de Tizi-Ouzou), un groupe de candidats, indépendants n’a animé qu’un seul meeting de campagne électorale et ce, dimanche dernier dans une salle jouxtant le marché couvert.
Drivée par Mohamed Djida, la dite composante formée de 17 éléments dont six suppléants n’a point cessé, cependant durant trois semaines d’organiser des actions de proximité.
On s’engage pour “la mise en place d’une nouvelle méthode de la gestion de la commune basée notamment sur l’implication des citoyens dans toute action bénéfique”. Les candidats, indépendants ne font l’écho, à juste titre, des villageois toujours confrontés au manque criant de commodités : problème de l’eau, mauvais état des routes, absence d’un plan d’assainissement des eaux usées.
Jusque-là, seule l’agglomération d’Ouled Meriem, distante de 2 km du centre-ville a bénéficié d’un plan de raccordement au gaz de ville. Bien d’autres agglomérations, à l’instar d’Aït Gherbine, Aït Sennana, Aït Itchir ou Meddah demeurent enclavées depuis l’indépendance politique du pays. Le problème de l’eau demeure, ici et là, un sujet de mécontentement.
Pratiquement, aucun projet n’est lancé pour développer la commune et diminuer de l’acuité du chômage. On y relève, chaque année, le plus grand nombre de suicides comparativement aux autres municipalités de Kabylie.
Faisant le constat de ces derniers en matière de gestion des affaires publiques, le groupe des indépendants sus-mentionné promet, lui, d’associer la population pour la satisfaction graduelle des besoins de la population.
Le discours de Mohamed Djida et consorts est destiné particulièrement à la frange juvénile, qui en a souffert le plus durant ces dernières années, pour relever les défis ensemble dans un esprit de solidarité ! “Avec les élus précédent y compris ceux du bloc dit démocratique, la commune n’a pu connaître un mieux-être”, a-t-on commenté.
Salim Haddou