48e mardi de mobilisation

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En plus des étudiants de l’université Abderrahmane Mira, ils étaient des centaines de retraités et de travailleurs de divers secteurs de la Fonction publique à prendre part au 48e mardi de manifestations contre le système. Avec les mêmes slogans et un itinéraire inchangé, la procession humaine, dont une partie s’est ébranlée du campus de Targa Ouzemmour et l’autre depuis la maison de la Culture, a appelé à un véritable changement, tout en exigeant la libération de tous les détenus d’opinion et que cessent les poursuites judicaires à leur encontre.

Fidèles à ce rendez-vous hebdomadaire, les animateurs du Pacte de l’alternative démocratique (PAD) ont réitéré, dans une déclaration diffusée la veille, leur principale exigence, à savoir «une transition démocratique sur la base d’un processus constituant, en tant qu’expression de la souveraineté populaire». Dans le même document, le PAD de Béjaïa a dénoncé «l’usage de la violence, les arrestations arbitraires des manifestants et les entraves à la liberté d’expression et d’opinion», estimant que le «mouvement révolutionnaire est porteur d’espoir pour tout un peuple». La marche organisée, hier, dans les rues du chef-lieu de wilaya s’est déroulée dans la sérénité et les manifestants se sont dispersés après 13h00.

F.A.B.

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