Avant-hier, une importante unité militaire a gagné les crêtes de Bousmail et Boudjebar-coincées entre Beni-Amrane et Ammal au sud-est de la wilaya
Les troupes de l’ANP ont ratissé le moindre recoin du massif précité jouxtant des hameaux, où les exactions des hordes islamistes sont récurrentes.
Redéployées suite à des informations signalant la présence de groupuscules de l’ex-GSPC, qui auraient envoyé leurs relais pour la collecte de la djizïra (impôt religieux), les forces combinées de sécurité y ont procédé au quadrillage de cette zone montagneuse avec installation de postes d’observations au niveau des endroits stratégiques.
L’avant-veille de l’Aïd-El Adha, une opération presque similaire a été enclenchée sur les hauteurs de Tidjelabine. Principaux fiefs cibles : les monts de M’rayel, Berraghlou et Belhasnet. Des tirs sporadiques ont été entendus par les riverains, dans la nuit de jeudi à vendredi. Mais aucun bilan de ce redéploiement n’est donné, pour l’heure, par les services concernés.
Les forces combinées de sécurité qui exploitent, selon toute apparence, des aveux soutirés à des terroristes récemment capturés, dans cette contrée et qui s’ajoutent à d’autres indications fournies par des redditionnistes, de l’ex-GSPC semblent opter pour une stratégie de dissuassion et de harcèlement des serriates de l’islamisme armé.
Celà se traduit par une présence permanente sur les différents axes routiers menant aux centres urbains avoisinants. Empêcher les groupes terroristes de faire incursion dans les douars pour se ravitailler est assurément une petit pas fortement utile pour les avoir morts ou vis à l’usure. En moins de trois semaines, pas moins de cinq éléments de l’ex-GSPC ont été arrêtés par les services locaux de la police judiciaire sur l’axe Boudouaou-Isser.
L’engagement s’ajoute dans la même période au démantèlement d’un réseau islamiste toujours dans la circonscription des Issers. D’autres offensives généralisées contre les principales zones sensibles-bases arrières de l’ex-GSPC y sont elles imminentes, a-t-on laissé entendre.
Salim Haddou