Les Français en quête de nouveaux partenaires

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La Chambre de commerce et d’industrie de Paris Val-de-Marne qui participe pour la 6e fois à ce genre de manifestation accompagne pour elle seule une vingtaine d’entreprises, dont la plupart viennent pour la première fois. « Nous venons chaque année avec un taux de renouvellement de 60% », souligne Zoubir Rabia, conseiller en développement international au niveau du département Développement des entreprises du Val-de-Marne. D’après ce dernier, ils sont nombreux les opérateurs français qui ambitionnent à venir investir dans le pays et ce, dans différents domaines, car ils estiment que « le marché algérien est promoteur ». Une petite virée au stand suffit largement pour savoir quels sont les secteurs auxquels s’intéressent les opérateurs français. L’Agriculture, l’agroalimentaire, le bâtiment, les travaux publics, l’hydraulique, l’électricité, la mécanique, le médicament sont entre autres les secteurs les plus représentés lors de ce rendez-vous qui, faut-il le souligner, baissera rideau aujourd’hui. Leuco Diamax est l’une des entreprises françaises qui sont, en quête, de partenaire en Algérie. Celle-ci est spécialisée dans les systèmes de l’outillage à couper le bois. En attribuant le slogan « Plus qu’une innovation : une nouvelle référence », Leuco vient participer à cette foire pour exhiber une panoplie de ses  » nouveaux-né. » « Notre objectif est de faire connaître notre produit, satisfaire nos clients, et surtout acquérir des partenaires », dira la représentante de Leuco. D’autres entreprises partagent la même ambition que cette dernière. Selon les services de la Mission économique, un service dépendant de l’ambassade de France en Algérie, celles-ci sont loin d’être comptées sur les doigts d’une seule main Des liens particuliers existent entre la France et l’Algérie. «Notre intérêt commun est de les intensifier. Le retour à la croissance et à la consommation, le rétablissement des finances publiques, l’essor d’un secteur privé désireux d’entreprendre, sont les points fondamentaux qui exigent une approche renouvelée de ce marché», souligne Pierre Mourlevat, chef de la mission économique d’Alger dans un prospectus destiné aux opérateurs français. Les services de la mission économique d’Alger, pour mieux inciter ces derniers à  » exporter en Algérie  » et de venir y investir, ont élaboré une lettre intitulée  » Lumière d’Algérie  » dans laquelle ils ont mentionné toutes les données relatives au marché algérien et aux dispositifs mis en place par l’Etat algérien pour renforcer le partenariat avec les étrangers. Pour ce qui est des visiteurs, par tradition ou par simple curiosité, ils sont très nombreux à venir au stand des Français. Les professionnels sont les plus chanceux. L’accès a été, plus au moins, facile comparativement aux autres citoyens qui, à leur grand dam, étaient contraints de se bousculer et de subir les grandes files pour y accéder. Ce scénario n’est pas spécifique aux Français. Il est par contre, remarquable pratiquement au niveau de tous les autres stands occupés par les étrangers. Le renfoncement de la sécurité va de pair avec leur participation. Ceci renseigne sur la volonté des étrangers d’incruster une nouvelle culture à ce genre de manifestation, une culture du professionnalisme. La plupart des exposants que nous avons accostés, ont exprimé le vœu de voir cette FIA s’approprier un cachet plus drastique au monde des affaires. Néanmoins, la quasi-totalité estime que beaucoup d’améliorations ont été enregistrées à cette édition par rapport aux précédentes.

Wassila Ould Hamouda.

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