49e marche des étudiants

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La communauté universitaire à Tizi Ouzou, comme à Béjaïa, à Bouira… a organisé, hier, sa 49e marche pour réitérer, encore une fois, ses revendications.

A Béjaïa, la manifestation s’est ébranlée du campus de Targa Ouzemmour, et les étudiants, enseignants et travailleurs de l’université Abderrahmane Mira ont repris, à gorges déployées, leurs slogans habituels, appelant à un changement effectif du système et à la libération des détenus d’opinion.

Bien avant l’entame de la marche, ils étaient des centaines de manifestants, dont des fonctionnaires de plusieurs secteurs et des animateurs du Pacte de l’alternative démocratique (PAD) à attendre, dès 10h00, l’arrivée des étudiants.

Les deux cortèges ont fusionné pour former une foule compacte, qui a vite pris possession de la rue de la Liberté. Les manifestants, agitant des drapeaux et des pancartes sur lesquelles étaient écrites leurs revendications, ont ainsi réaffirmé leur détermination à descendre dans la rue jusqu’au départ de tout le système et l’avènement d’une nouvelle Algérie.

La marche, qui s’est achevée devant le tribunal de Béjaïa, s’est déroulée sans heurt.Tout comme celle deTizi Ouzou où aucun incident n’a été enregistré. Les marcheurs, de divers horizons, sont venus en nombre pour épauler les étudiants protestataires.

Comme de coutume, les manifestants ont crié et porté à travers des pancartes leurs revendications ayant trait au changement du système mais également à la libération des détenus.

A Bouira aussi, des dizaines d’étudiants et de citoyens ont marché dans la ville pour réclamer le départ du système en place et exiger un changement politique.

À 11 h, les étudiants, rejoints par des dizaines de citoyens, ont entamé leur marche du campus universitaire pour sillonner le nouveau boulevard puis celui de la wilaya avant de se diriger vers la place des martyrs de la ville.

Les marcheurs ont, tout au long de leur itinéraire, scandé des slogans appelant à «l’instauration d’un état civil, social et démocratique» garantissant les principes de la démocratie, de la justice et des libertés.

Insistant sur le caractère pacifique de leur combat, les marcheurs ont aussi exprimé leur refus de l’exploitation du gaz de schiste en scandant : «La listighlal el ghaz essakhri» (Non à l’exploitation du gaz de schiste), «Sahra machi lelbi3 (Le Sahara n’est pas à vendre !)».

Parmi la foule, des manifestants ont brandi des pancartes appelant à la libération de Nour El Houda Akkadi, une détenue du Hirak.

Vers 12h30, les manifestants se sont dispersés dans le calme.

F.A.B, Amar A. et Djamel M.

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