Accueil National 53ème mardi de marches

Manifestations contre le système : 53ème mardi de marches

61
- PUBLICITÉ -

Pour le 53e mardi de marches, plusieurs wilayas du pays, à l’instar de Béjaïa, Tizi Ouzou et Bouira, ont vécu, hier de nouvelles manifestations antisystème.

- PUBLICITÉ -

En effet, plusieurs centaines d’étudiants, d’enseignants et de travailleurs de l’université de Béjaïa et de fonctionnaires de plusieurs administrations publiques sont sortis dans la rue, hier, à Béjaïa, à l’occasion de la 53ème marche consécutive contre le système. Entamant leur marche du campus Targa Ouzemmour vers le tribunal de la ville, les manifestants ont réaffirmé leur rejet du système et réclamé le départ de toutes ses figures. Déployant des banderoles et agitant des drapeaux, ils ont exigé la libération inconditionnelle de tous les détenus d’opinion. Tout le long de leur marche, les manifestants ont scandé des slogans appelant à «un véritable changement du système», tout en estimant que l’édification de l’Algérie de demain passe par l’amorce d’un processus constituant, en tant qu’expression de la souveraineté populaire. Il faut signaler que la marche d’hier s’est déroulée dans le calme, hormis une légère perturbation du trafic routier, au niveau de la rue de la Liberté et des ruelles attenantes. à Tizi Ouzou, la ville a également abrité une marche similaire.

La procession s’est comme d’habitude ébranlée du portail de Hasnaoua (université) pour aboutir au niveau de l’esplanade de la place dite de La bougie. Tout le long du parcours, les marcheurs ont scandé les désormais rituels slogans antisystème dont ils réclament un changement radical et la libération de l’ensemble des détenus d’opinion. À noter que tout s’est déroulé dans le calme et aucun incident n’a été enregistré. À Bouira aussi, des centaines d’étudiants et de citoyens ont battu, hier, le pavé dans la ville, pour le 53ème mardi de suite, pour réclamer un «changement radical du système politique». La marche s’est ébranlée vers 10h00 de la place des Martyrs pour sillonner la principale artère de la ville, puis le nouveau boulevard, en passant par le campus universitaire, où des dizaines d’étudiants ont rejoint la foule pour marcher ensemble, en direction du siège de la wilaya. Les marcheurs ont encore une fois fustigé les tenants du pouvoir et tous les symboles de l’ancien système, tout en revendiquant leur départ. Ils ont aussi appelé à l’instauration d’une période de transition et d’un État civil et démocratique, qui consacrera la liberté de la presse et l’indépendance de la justice. Vers midi et après un rassemblement au niveau de l’esplanade de la maison de la Culture, les manifestants se sont dispersés dans le calme.

F.A.B., Amar A. et Djamel M.

- PUBLICITÉ -