Des directeurs de CEM d’Akbou montrés du doigt

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La célébration du 28ème anniversaire du Printemps berbère s’est fait dans la wilaya de Béjaïa sous diverses formes et aspects et en rangs dispersés.

Des appels à des marches et à des activités culturelles, comme il est de coutume, ont été lancés par ci, par-là. En effet, partis politiques, collégiens, étudiants et associations culturelles ont tenu à marquer cette occasion par diverses actions. Certains ont même fait de ce 20 Avril une journée de grève.

Cependant, les appels à la grève générale et la libération des élèves des établissements scolaires ne sont pas du gôut de l’Association des enseignants de tamazight de la wilaya de Béjaïa “ Tidmi”, qui a rendu publique une déclaration dans laquelle elle manifeste son mécontentement quant à cette décision qu’elle qualifie d’attitude visant à “casser la dynamique qui favorise l’épanouissement et la valorisation de tamazight dans toutes ses dimensions pourtant adoptée par l’Etat algérien”, lit-on dans cette déclaration.

Cette association d’Akbou, qui a tenu à marquer sa présence par tant d’activités culturelles concoctées “avec engouement” en collaboration avec des élèves et des enseignants, a exprimé son regret quant à l’annulation des manifestations culturelles prévues au niveau des CEM d’Akbou pour célébrer “Tafsut imazighen”.

Elle s’est vu “briser son rêve” par une décision “unilatérale” prise par “certains directeurs d’établissements zélés d’Akbou qui se sont concertés soi-disant, sous le cadre d’une coordination”, précise-t-on. Cette même union des enseignants prévient quant aux “conséquences qui découleront de cette décision irresponsable”, lit-on encore et de rappeler que depuis son introduction dans le système éducatif, “tamazight ne cesse de défraîchir le terrain et gagner sa place au niveau de l’institution éducative”, une dynamique qu’il ne faut sans doute pas briser en optant pour une grève générale en cette date importante, conclue-t-on.

F. Lahiani

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