A cette occasion, nous avons effectué une visite sur les lieux d’un poste de contrôle avec les éléments de la brigade de la sécurité routière de la Gendarmerie nationale de Bouchaoui.Au niveau du poste de contrôle, les éléments de la gendarmerie ont enregistré quatre infractions en une demi-heure. Les mis en cause n’ont pas respecté le code de la route et l’infraction enregistrée concerne le non-port de la ceinture de sécurité. Ces derniers ont fait l’objet de retrait de permis de conduire et du paiement d’une amende de 1500 dinars.Certains automobilistes que nous avons accostés ont répondu qu’ils ne sont pas ou courant des dispositifs du nouveau code de la route. Ces dispositions que le législateur a voulu plus sévères, voire plus répressives, dans le seul but de sauver plus de vies humaines.Selon le chef-adjoint de la brigade de la sécurité routière de Bouchaoui, ’’les agents de la circulation sont instruits pour veiller à son application. Ils sont tenus d’appliquer les nouvelles sanctions au nombre de 34’’.’’C’est ainsi que les conducteurs en infraction risquent dans 17 cas mentionnés, le retrait immédiat du permis de conduire pour une durée de 30 jours avec effet suspensif de la capacité de conduire pour la même durée’’, a avancé le même interlocuteur avant d’ajouter que ’’la même mesure du retrait de permis de conduire est appliquée dans cinq autres cas, mais sans effet suspensif de la capacité de conduire, et ce, en attendant la comparution devant la commission de wilaya de suspension du permis de conduire’’.En ce qui concerne la troisième, elle varie, spécifiée par la loi et fait mention de dix cas nécessitant une procédure de saisine par le wali en vue d’une suspension d’une annulation de permis lorsque le conducteur irrespectueux est titulaire d’une nouvelle attestation provisoire de conduire.Donc, le ’’je ne savais pas’’ et autres ne seront plus le prétexte que les chauffards pourront brandir face aux agents de la circulation automobile en cas d’infraction aux dispositions du nouveau code de la route.A cette occasion, nous avons contacté le colonel Ayoub, le chargé de communication au niveau du commandement de la Gendarmerie nationale qui nous a déclaré qu’ ’’il faut aller vers la criminalisation des infractions. Il faut être encore plus sévères’’. Avant d’ajouter : ’’il faut aussi lutter contre la contrefaçon de la pièce de rechange et préconiser la mise en place d’une base de données commune pour toutes les compagnies d’assurance”.Enfin, les usagers de la route ne pourront plus évoquer le prétexte de ne pas savoir. Alors, avec l’application de ce nouveau code de la route, lequel prévoit de dures sanctions allant des fortes amendes au retrait du permis de conduire la Gendarmerie nationale compte se doter de 400 radars et prévoit l’acquisition de caméras et autres dispositifs de surveillance.
B. Nawel