Dans les 71 centres de déroulement de l’examen du bac dans la wilaya de Béjaïa où 20 737 candidats se sont dirigés hier matin pour passer la première épreuve de l’examen qui est l’arabe, l’ambiance générale, malgré quelques mines défaites ça et là, est plutôt à la satisfaction et au sourire.
En effet que ce soit au centre du CEM Larbi-Meziani de Naciria à Béjaïa où sont convoqués les scientifiques ou au CEM Gomez à Ihaddaden dans la même ville où composent les littéraires, la plupart des candidats approchés se déclarent plutôt contents de leur travail.
“Ce n’est pas facile à souhait, mais c’est très abordable”. Les sujets sont au choix et puisés dans les programmes étudiés en classe et les candidats qui ont fourni quelques efforts durant l’année les trouvent largement à leur portée. Beaucoup ont surtout apprécié le fait qu’on ait ajouté une demi-heure à l’horaire de la matinée pour leur permettre d’opérer tranquillement le choix du sujet qui leur convient le mieux.
Mais certains, notamment ceux qui ne sont pas à leur “première” du bac ont failli être victimes de leur “ancienneté” par le fait de commencer les épreuves à huit heures vu que depuis des années on les a habitués à débuter la première épreuve du premier jour à neuf heures.
Heureusement pour eux que quelque chose les a obligés à lire attentivement leur convocation.
Pour la plupart des candidats, le réveil était dur à sept heures du matin, parce que depuis des semaines, ils ont pris le pli de travailler tard la nuit et de dormir le jour. Mais ils se sont levés, tout crispés, et le café au lait était difficile à avaler tant les estomacs étaient noués par le trac.
Pour revenir à l’ambiance qui régne aux abords des centres d’examens, bon nombre d’élèves ont tout de même, même sous forme de plaisanterie, tenus à faire part de leurs appréhensions quant à la suite de l’examen. Selon eux et d’après leur expérience, si un examen commence pas des épreuves faciles, il faut s’attendre presque automatiquement à ce que les choses se corsent par la suite. Certains autres élèves en revanche, surtout parmi les scientifiques, jugent que le fait de commencer le premier jour par les épreuves secondaires comme l’arabe ou l’anglais augure d’une bonne chose, car argumentent-ils, tout le trac sera ainsi évacué dans ces matières qui ne sont pas de toute façon la tasse de thé de beaucoup d’élèves scientifiques.
B. Mouhoub