Dans le sillage du 5 juillet

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Une clinique…A la faveur des nouvelles orientations politiques, de jeunes médecins spécialistes ont réussi le pari d’offrir une clinique à Bouira. Un établissement médicochirurgical qui vient à point nommé desserrer l’étau sur le secteur public qui arrive difficilement à répondre aux besoins d’une population de près de 700 000 habitants à l’échelle de la wilaya. Cette première clinique à ouvrir ses portes assure des prestations répondant aux normes exigées par la profession. 02 blocs opératoires ultramodernes avec “l’option” coelo-vidéo-chirurgie, une nouvelle technique qui consiste à intervenir chirurgicalement sans recourir au scalpel. La clinique, nous explique le docteur Younsi, le gérant, offre toutes les prestations : de la consultation jusqu’à la chirurgie en passant par les services de radiologie et d’analyses. L’établissement hospitalier dispose de 15 lits et peut aller, nous affirme notre interlocuteur, jusqu’à 25 lits techniques. Lalla Khdidja, c’est le nom choisi à la clinique, offre 30 postes d’emploi, dans un premier temps, nous précise le médecin gérant.

T.O.A.

… et un hôtel touristiqueDans le cadre du développement et de la relance économique, une nouvelle infrastructure vient de voir le jour à Bouira et cela n’est pas sans susciter un certain espoir quant à un avenir économique prometteur à même de relancer le secteur du tourisme dans une région qui aspire à devenir un haut lieu de villégiature. Ainsi, après avoir attendu de longues années, la wilaya vient enfin de se doter d’un hôtel haut standing, destiné à accueillir de potentiels touristes à la découverte des sites pittoresques et enchanteurs de la Kabylie. Bouira, qui était auparavant une destination de transit pour les touristes visitant Tikjda, et qui pourtant se trouve à un jet de pierre du chef-lieu de wilaya, connaîtra sans nul doute une sacrée bouffée économique avec l’ouverture du somptueux hôtel “Le Royal”. Des chambres “single”, des suites dignes des plus grands palaces et autres commodités assez rares dans une région où jusque-là, le tourisme a été relégué au second rang. En plus de toutes ces commodités, la création de plusieurs postes d’emploi n’est pas pour déplaire aux chômeurs qui s’affairent soigneusement à satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante quant aux prestations de services. Une clientèle, qui, surtout, dépensera son argent à Bouira.

H. B.

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